La liste très attendue par les demandeurs de logements sociaux de la ville Saida a été, enfin, affichée la matinée de mercredi passé, créant beaucoup de contestations parmi les postulants des différents quartiers de la ville. Sur les 850 logements sociaux programmés pour les demandeurs, seulement 510 noms de bénéficiaires ont été affichés alors que les 340 autres vont être attribués aux demandeurs de logements entrant dans le cadre du programme destiné aux habitants des bidonvilles et habitations précaires. Néanmoins, cette décision a été contestée par nombreux membres d'APW. Ainsi, et suite à une tournée effectuée par La voix de l'Oranie dans les endroits de la ville où les listes ont été affichées, nous avons relevé des mécontentements des postulants qui n'ont pas été retenus, concernant des noms de femmes divorcées, des jeunes filles. Même des noms de personnes qui ne résident pas dans cette localité figurent sur cette liste. A ce sujet, un citoyen nous dira: «Un jeune habitant la ville de Mila, né en 1976, vient de bénéficier d'un logement à Saïda au moment où les demandeurs de logements depuis 1988, résidant dans cette ville, ne figurent pas sur cette liste.» Les dépassements des membres de la commission de distribution des logements demeurent derrière certaines émeutes déclenchées dans certains quartiers, entre autres Amrous, Der El Beïda et autres durant cette journée du mercredi écoulée. Le Wali, en accueillant de nombreux citoyens au sein de son siège, a promis d'annuler la liste en cas de preuves qui ne manquent pas car elles sont beaucoup nombreuses, selon les Saïdéens qui se connaissent entre eux. D'autres citoyens déclarent que le recasement est géré par un programme spécial, et que les 340 logements restant reviennent aux citadins qui vivent dans les caves, garages et autres habitations vétustes. A signaler qu'à Saïda même, les recours ne sont pas pris en considération, ajoutent d'autres personnes lésées de ce droit constitutionnel.