Au menu du briefing de mercredi dernier, le couffin de ramadhan de cette année a bel et bien nourri les débats intervenus entre le wali, Abdelmalek Boudiaf, et les président d'APC. Les décisions concernaient le montant de la dotation budgétaire, consacré par chaque commune, pour l'approvisionnement en denrées alimentaires des populations nécessiteuses. «Je veux que la distribution du couffin de ramadhan de cette année se fasse la veille du premier jour de ce mois sacré. Le couffin doit revenir aux ayant-droits et être assez consistant», dira le wali avant de sommer les présidents d'APC, ayant diminué le montant du budget alloué à cette fin, par rapport à celui dégagé pour la même cause en 2010, de procéder à l'alignement du montant 2011 sur celui de l'exercice écoulé. En termes de montants, la wilaya consacrera, cette année, 45 millions de dinars et le ministère de la solidarité alimentera cette opération de solidarité avec un montant de 5,4 millions de dinars et la contribution de chaque commune à cette campagne s'opèrera, telle qu'annoncée par les présidents d'APC. Ainsi, la commune d'Oran consacrera 2,4 milliards de centimes à cette opération; Es-Sénia, 8 millions de dinars; El Kerma, 5 millions de dinars; Sidi Chami, 1,5 milliard de centimes; Sidi Ben Yebka, 4 millions de dinars; Oued Tlélat, 6 millions de dinars; Tafraoui, 1,3 million de dinars; Misserghine, 3 millions de dinars; Gdyel, 5 millions de dinars; Boufatis, 2,5 millions de dinars; Aïn El Kerma, 2 millions de dinars; Hassi Mefsoukh, 400 mille dinars; Arzew, 1,2 milliard de cts; Aïn El Bya, 10 millions de dinars; Mers El Kebir, 5 millions de dinars; Aïn El Türck, 2,5 millions de dinars; Bousfer, 1,7 millions de dinars et El Ançor, 1,35 million de dinars. La commune de Bir El Djir, quant à elle, a été sommée de relever le montant à 1,6 milliard de centimes. Toutefois, et toujours dans le même contexte, il apparait que certaines communes sont carrément out. Contrairement à celles laissant apparaître une opulence financière, comme Aïn El Bya, d'autres connaissent étrangement une pauvreté extrême et n'arrivent même pas à assurer le minimum, concernant le volet social qu'elles sont pourtant censées apporter aux citoyens nécessiteux, répertoriés au niveau de leurs communes. Hassi Bounif, El Braya et Sidi Ben Yebka, sont actuellement recensées comme étant les communes les plus pauvres de la wilaya, au point où l'opération concernant la distribution du couffin de ramadhan risque de ne pas être assurée, durant le mois sacré qui est déjà aux portes. C'est du moins ce qui a été relevé, ces derniers jours, lors d'une séance de travail officielle et durant laquelle il a été demandé aux autres responsables des communes d'être solidaires avec ces trois communes en mal de financement. Mais pourquoi avoir attendu la veille du ramadhan pour débattre d'une telle situation qui laisse entrevoir, selon nos sources, une certaine anarchie dans la gestion très approximative avec laquelle est menée l'activité de ces communes?