?Le fait que notre douar rel?ve de la commune de Bouhanifia, c?l?bre capitale des thermes, ne nous offre aucun avantage ni privil?ge.? C?est ce que nous dira un habitant de Sidi Sohbi, interrog? sur la vie dans ce ?coin perdu?. ?Notre vie est malheureuse, et ce, ? cause de plusieurs insuffisances.? d?clare un autre citoyen, pour r?sumer tout ce qu?endurent les habitants de ce douar situ? au sud-ouest de la capitale de l?Emir Abdelkader, non loin de la wilaya de Sidi Bel-Abb?s. Nos deux interlocuteurs, repr?sentants d?un douar qui abrite plus de 1.000 habitants, sont cat?goriques et refusent l?appellation de ?Ha?? (cit?) pour leur douar. ?Ce mot n?est pas conforme au degr? de sous-d?veloppement qui touche cette partie de Bouhanifia?, c?l?bre r?gion touristique dot?es de plus de 40 h?tels. Mais il faut le dire, ce n?est pas le cas ? Sidi Sohbi. ?Il n?y a ?videmment rien de touristique dans ce douar?, s?insurge Hnifi, un jeune f?ru d?activit? cin?matographique et culturelle. ?Nous n?avons ni stade de foot ni piscine, comme les anciens ?lus nous l?ont tout promis. Tout ce qu?il y a chez nous, c?est des routes d?fonc?es, des d?charges, de la salet?, des moustiques? en somme, poursuit-il, une vie malheureuse et notre quotidien est loin de ces merveilles que l?on appelle l?Internet, la biblioth?que, le cin?ma, le th??tre, l?emploi, le logement d?cent? la civilisation !?