Les projets de d?senclavement en faveur du monde rural n?ont toujours pas connu d?ex?cution comme le d?plore M. Boudali Z., pr?sident de la commission de l?APW d?Oran charg? du suivi et d??valuation des projets de proximit? du d?veloppement rural, qui se d?sole qu?aucun chantier n?a vu le jour depuis 2002 au niveau des huit hameaux concern?es par ce programme de proximit? de d?veloppement rural(PPDR) dans la capitale de l?Ouest. La situation a tout l?air d??tre ?bloqu?e? pour les habitants de ces zones rurales qui attendent de pied ferme les actions promises dans le cadre de ce programme de proximit?. Un programme devant toucher huit hameaux au niveau de la wilaya d?Oran comme le douar Bena?ssa (Messerghin), Sidi Ghanem (Tafraoui), douar Moulay Isma?l (Boufatis), douar El Ghaba (Hassi Mefsoukh), Chouacha (Mers El-Hadjaj), El Kese?ba (Sidi Benyebka) D?ba?ba (Sidi Chahmi), douar M?sila (Boutl?lis), des lieux dits qui sont ?parpill?s dans les coins les plus recul?s de la wilaya. N?anmoins, les habitants restent attach?s ? leur bout de terre en d?pit de toutes les adversit?s d?hier et d?aujourd?hui. Les explications imputables ? ce retard dans le d?marrage des chantiers du PPDR, ont trait ? la bureaucratie tatillonne, comme l?indique cet ?lu de l?APW qui explique qu?en ce qui concerne la concr?tisation de ces programmes, l?argent n?a jamais fait d?faut. A contrario, le foncier reste un grand probl?me malgr? l?existence de directives visant l?acc?s ? la facilitation des actes de propri?t? pour les postulants ? l?habitat rural, ainsi qu?? d?autres projets adoss?s ? la politique de d?veloppement rural. ?Ce qui est curieux, c?est qu?au niveau de la direction de l?urbanisme et la construction de la wilaya, on nous dit qu?on ne peut pas construire car le terrain rel?ve des for?ts et non des domaines?, reprend ? son compte notre interlocuteur charg? de faire une ?valuation sur ce programme. Il faut dire que les pouvoirs publics sont plus que jamais interpell?s sur ce dossier lorsqu?on sait que les habitants de ces douars attendent toujours l?eau, l??lectricit?, les routes, l?ouverture des pistes...Des actions qui restent toujours ? l??tat de promesses. Des zones ? promouvoir mais qui demeurent plong?es ?ternellement dans l?oubli, comme le dit si bien cet habitant de Sidi Ghanem o? certains lyc?ens et lyc?ennes sont forc?s de se lever ? 4 heures du matin et faire 15 km ? pied, pour rejoindre leur lyc?e ? Oued Tl?lat. Ici, dans ces lieux de survie, nul n?ignore que les habitants de ce village nich? dans les flancs montagneux, utilisent toujours les mulets pour transporter l?eau. Des conditions de vie ressenties par la plupart des habitants comme une fatalit? ? tel point que malgr? cela, ils sont nombreux ? s?accrocher ? ce bout de terre en attendant un lendemain meilleur. Ailleurs, au douar Bena?ssa ? Messerghin, ce sont pratiquement les m?mes d?boires, les m?mes souffrances. Les d?bats seront assur?ment houleux le 27 juin prochain lors de la prochaine session de l?APW d?Oran, qui vient d?inscrire ce dossier ? l?ordre du jour.