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Médias Algériens : Les plus libres dans le Monde Arabe ?
Publié dans AlgerieNetwork le 21 - 08 - 2015


Les classements biaisés
Le Classement mondial de la liberté de la presse de RSF (reporter sans frontières) est fondé sur sept indicateurs : le niveau des exactions, l'étendue du pluralisme, l'indépendance des médias, l'environnement et l'autocensure, le cadre légal, la transparence et les infrastructures.
Bien sûr, le jugement de ces indicateurs est biaisé à cause de la difficulté d'avoir des données statistiques fiables partout dans les pays du monde (faut avoir des ressources infinies) et donc une grande partie est laissée à la bonne intention de RSF de donner des « bons points » aux « bons élèves » !
Quand on sait que le français Robert Ménard, né à Oran en 1953, est le fondateur de RSF, on comprend mieux l'idéologie de cet organisme.
Ainsi, le comportement de RSF dans des conflits du moyen orient est complètement biaisé que ce soit contre Cuba, le Venezuela ou le gouvernement syrien qu'il classe en dernier à la (177e) place sans classer la désinformation sur la Syrie de la part de pays comme la France ! (lire le rapport de Voltaire)
RSF est non crédible à cause de son manque flagrant d'impartialité en faveur des USA et surtout son financement (Etats-Unis ?).
Les chiffres
Pour revenir à l'Algérie, dans ce classement 2014 :
– l'Algérie ; 121, et figure donc en tête dans les pays arabes,
– Tunisie : 133
– Maroc : 136
– Libye : 137
– Jordanie : 141
– Irak : 153
– Egypte ; 159
– Arabie Saoudite : 164
– Syrie : 177
Classer l'Arabie saoudite à la place 177 et mieux que la Syrie est un déni manifeste de la réalité !
Donc relativement aux pays arabes, l'Algérie est la première et s'en tire trop bien !
L'impression de liberté d'expression ou de penser ne veut pas dire la Pensée !
Certes, notre presse est plus libre relativement aux jours de la presse et TV unique du parti FLN unique, mais le progrès est insuffisant vu les défis des sociétés modernes. On a toujours une presse de « service » qui donne l'Impression de liberté, car tout est dans l'Impression ! Le service n'est plus direct comme dans le temps Soviétiques, mais indirect : des infiltrations, des sponsors, des manipulations, des embrigadements …
La presse est de service, car l'employeur déguisé est celui qui paye les publicités. Donc consciemment, la presse doit faire attention à dire des choses, mais jamais d'autres. Le plus grave est que la presse algérienne dite libre n'est plus au service du pouvoir algérien, mais du pouvoir francophile qui l'encourage indirectement par une promotion et des publicités cachées !
Bien sûr, il y' a moins de violence contre les journalistes, mais la plus grande violence est de perdre son emploi et pour les éditeurs de journaux perdre leurs sponsors si on n'est pas dans la ligne éditoriale. Perdre son travail est perdre son expression !
La presse algérienne a progressé durant la décennie noire avec la floraison de journaux dits libres comme El Watan, Liberté, etc., et durant le printemps arabe avec les nouvelles chaines de tv et les journaux en ligne.
Cette explosion de médias due surtout au progrès technologique ne s'accompagne pas de progrès dans la pensée journalistique puisque les chroniques et éditoriaux frisent la débilité mentale par leur diabolisation ou divinisation d'un parti ou d'un autre : en général un stupide débat de sourds entre des islamistes qui n'ont rien à voir avec l'islam et des modernistes qui n'ont rien à voir avec la modernité.
Le monde est complexité chaotique et non pas une réduction primaire entre un savoir-dire moderniste et un islam caricatural car on est incapable de saisir les vraies lumières postmodernes de l'Islam et même de l'Occident qui ne sont pas dans la défense de l'homosexualité mais dans ses R&D dans les bio-technologies, le champ de Higgs ou les sciences cognitives.
Entre Diabolisation de l'Islam(isme) et Divinisation de la Modernité
Le journalisme d'investigation de faits en Algérie est inexistant, car il a besoin de professionnalisme, de compétences cognitifs, d'expérience, de moyens, de crédibilité, et surtout de sources ouvertes d'information qui obligent les institutions à ouvrir leurs archives aux journalistes et donnent un cadre à la protection des sources d'informations !
À la place, une floraison de journaux à sensations qui mettent juste des titres provocateurs comme le faisait le Sun en Angleterre avec sa troisième page, mais quand on lit l'article y' a rien de sensationnel !
Une nouvelle presse plus dangereuse a fait son apparition dans le champs médiatique algérien : C'est une presse francophile laïque installée en France surtout et bénéficiant de larges moyens financiers par l'octroi de publicités et surtout une large promotion dans les médias français qui les mettent comme représentants de la modernité en Algérie.
Cette presse francophile est en général contre l'islam et surtout pro israélienne, mais indirectement bien sûr car elle n'a pas le courage intellectuel de se battre à visage découvert et en toute transparence. Il faut lire entre les lignes sur le choix des thèmes et des représentants de l'islam pour voir ce qui se cache derrière le voile !
Elle dit combattre l'islamisme mais en réalité l'islam sinon pourquoi cette chasse aux sorcières à tout ce qui est laid chez les islamistes. une caricature de l'islam de la majorité des algériens ; un islam de tolérance ! D'ailleurs un de ses illustres caricaturistes a bien rejoint le berceau de la douce France avec Charlie Hebdo l'islamophobe.
Nos journalistes francophiles veulent prendre la place des imams pour prêcher la vertu et la vérité divine populiste en réduisant le débat à une chasse aux sorcières islamistes mais derrière, elle a une haine morbide de l'islam, le vrai dont elle ne vous parlera jamais : celui de nos parents car celui de la décennie noire est bien enterré dans notre mémoire collective : donc un combat pour défoncer des portes ouvertes.
La Polémique comme fond de commerce
Pour eux, c'est tellement facile de mettre un GROS titre et de maudire l'obscurité sur cet islamisme qui menacerait l'Algérie. Quelle magnifique opportunité quand ils trouvent une menace de mort d'un ignare obscurantiste contre un illuminé francophile et vous avez un débat (même en France) de plusieurs mois sur le sexe des anges alors que le reste du monde est occupé avec les nanotechnologies !
Dans les moments conflictuelles du 4 ème mandat présidentielles, elle a tout fait pour jeter les jeunes au chaos de la rue. Elle est aussi avec les homosexuels pour se prouver qu'elle est progressiste. Quelle magnifique opportunité de mettre en premières pages quelques jeunes « kabyles » qui refusent de jeûner en Algérie et d'insinuer alors que la Kabylie est aux avant garde du combat valeureux de la modernité contre l'intolérance islamiste ! On se croirait en Arabie Saoudite ! En Algérie, le problème n'est pas vraiment les islamistes takfiris qui sont une minorité pour constituer une menace.
C'est la puissance perverse des médias francophiles qui nous divertissent dans la niaiserie infantile plagiaire pour nous faire oublier les vrais problèmes du citoyen algérien de l'Algérie profonde quand il se lève le matin pour endurer sa journée : la formation professionnelle, la solidarité sociale, l'environnement, l'emploi, la santé, l'éducation, la culture…
La pensée algérienne est donc prise en otage par ces deux vermines « islamiste-laïcs » qui ferment le champs de l'innovation à une pensée tierce pour notre jeunesse pour explorer autres choses comme le font les jeunes dans le vrai monde moderne ; pas celui du savoir-dire mais celui du savoir-faire .
Le salut : Implication de la société civile
Le grand sursaut salvateur divergeant de la liberté vient et viendra surtout de la presse citoyenne non incorporée des blogs de citoyens libres qui s'expriment dans les réseaux sociaux surtout et se retrouvent harcelés par des « anonymes » mais bien organisés.
Mais, cette presse libre est étouffée par un large nombre de blogs parasites et un manque de moyens financiers pour aller à la phase de professionnalisme ; faire entendre sa pensée et son expression pour le progrès citoyen, car un pays moderne est avant tout par sa critique, mais une critique professionnelle, authentique, scientifique et détachée des lobbys malsains !
Jamouli Ouzidane


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