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122e place et «situation difficile» pour l'Algérie
Classement mondial sur la liberté de la presse
Publié dans El Watan le 26 - 01 - 2012

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a établi dans son rapport de 2012 que «la pénalisation du délit de presse constitue une véritable épée de Damoclès qui pèse sur les journalistes algériens».
L'Algérie en «situation difficile» en matière de liberté de la presse, et ce, malgré la légère amélioration enregistrée dans le classement 2012 établi par l'ONG Reporters sans frontières (RSF). L'Algérie est ainsi en 122e position, gagnant 11 places. Elle était classée, en 2011, 133e sur 179 pays. «L'Algérie poursuit sa remontée dans le classement, du fait notamment de la diminution du nombre de procès contre les journalistes», explique RSF dans son rapport 2012 de l'état de la liberté de la presse dans le monde.
Pourtant, la situation vécue par les journalistes est beaucoup moins saine qu'elle n'y paraît. «Si l'on se contente de regarder le nombre de titres dans les kiosques de la rue Didouche à Alger, on pourrait croire à un foisonnement de la presse et donc à une réelle liberté d'expression en Algérie. Les kiosques de la capitale regorgent de près de 80 titres de quotidiens, principalement arabophones», décrit RSF dans la fiche dédiée à l'Algérie. «Or, la situation de la presse, des journalistes, de la liberté d'expression est loin d'être mesurable à l'aune du nombre de titres disponibles dans la rue. Une situation complexe, subtile. Les difficultés des journalistes ont évolué dans le temps», tempère l'ONG. «Si les journalistes ne craignent plus pour leur vie, leur marge de manœuvre pour s'exprimer est limitée», est-il poursuivi dans le document. «Par ailleurs, le délit de presse est toujours passible de peines de prison et d'amende. La pénalisation du délit de presse constitue une véritable épée de Damoclès qui pèse sur les journalistes algériens», déplore RSF. «Les autorités algériennes disposent d'une arme économique supplémentaire contre les récalcitrants de la presse privée, via son monopole sur la publicité. En outre, l'Etat garde le contrôle de la radio et de la télévision depuis 1963», énumère l'organisation comme autant d'entraves au libre exercice de la presse.
«Répression» est ainsi le mot de l'année écoulée. Le Printemps arabe a eu un impact, positif ou négatif, sur l'exercice des médias dans ces pays, et par là même sur ce classement. «Les révoltes arabes et les mesures de contrôle de l'information prises par les autorités des pays concernés ont fortement influencé le classement dans la zone MENA (…). Mais si certains prédateurs de la liberté de la presse et ennemis d'internet sont tombés, d'autres sont toujours en place. Les transitions amorcées n'évoluent pas forcément vers davantage de pluralisme. Aussi, la plupart des évolutions sur 2011 s'inscrivent à la baisse», de prévenir RSF.
La Tunisie, qui a ouvert le «bal» des révoltes, progresse ainsi de 30 places, remontant en 134e position. Contrairement à l'Egypte, qui perd 39 places et se retrouve rétrogradée en 166e position.
Déjà très mal classée en 2010, la Syrie s'enfonce un peu plus dans le classement, à la 176e place. «Censure absolue, surveillance généralisée, violences aveugles et manipulations du régime ont rendu impossible le travail des journalistes», rapporte RSF. Le haut du tableau est occupé par la Finlande et la Norvège ; la France est 38e, tandis que les Etats-Unis sont 47e.


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