Décidément, l'image du Ministère de la jeunesse et des sports ne cesse d'être écorchée par les problèmes de mauvaise gestion et de contestations. Si certains sont optimistes quant à l'avenir du MJS et de ses perspectives d'évolution, nombreux sont ceux qui n'y croient plus ! Des anomalies, des irrégularités flagrantes, aucune lumière n'est faite pour laver ce dernier de ces soupçons. La jeunesse représente une force vive, très riche de ses aspirations mais soumis à des conditions précaires, des comportements, contribuent à gâcher ce potentiel et cette énergie. On se retrouve face à un MJS qui est dans une incapacité d'interpréter et de répondre à la violence des jeunes, au besoin de sécurité émis par une jeunesse en détresse. Si certains sont optimistes quant à l'avenir du MJS et de ses perspectives d'évolution, nombreux sont ceux qui n'y croient plus. Une autre politique pourris qui a fait face à une politique déjà pourris et qui a bien sûr fait le pain de certains et le malheur de tout un secteur. Des faveurs noyautées avec précaution, soutenant des acteurs bien généreux à l'égard de tous ceux qui adhèrent à la chute de ce secteur. Favorisant ainsi le basculement des jeunes dans une profonde désillusion, dans la colère, voire dans la révolte. Mohamed Hattab, est certes arrivé dans un secteur qui a été terriblement marqué par une politique désastreuse suite à une instabilité chronique provoquée par une valse infernale de ministres, mais faut 'il toujours le rappeler que la vocation d'un ministère est la promotion d'une jeunesse avide de vie. Ce n'est pas dans le but de livrer des messages pourris, mais il faut reconnaître que des acteurs tentent inlassablement de détourner les choses pour des fins souvent politico-personnels provoquant des échecs consécutifs et mettant à rude épreuves le MJS. Les honnêtes détenteurs de la jeunesse et des sports en Algérie n'arrivent pas à relever le défi, face à des attaques provenant d'adversaires qui sévissent dans une flagrante contradiction interne. Minimes et agonisantes sont les actions menées par les instances compétentes du MJS pour assurer la participation des jeunes en tant que partenaires utiles et à part entière en traçant des programmes qui répondent timidement aux préoccupations et aux attentes de ces derniers. L'ancienne directrice technique nationale de la Fédération algérienne de natation, Samia Benmaghsoula, après avoir longtemps servi la discipline de natation avec des résultats brillants que tout le monde connaît, s'est investie dans la jeunesse, créant des événements culturels qui ont mis en valeur la richesse et la diversité de notre culture au profils de la jeunesse. Bien que s'investir dans le folklore n'est pas l'une des première priorités du secteur, l'idée du renforcement des liens de fraternité et de solidarités entre les jeunes des différentes régions du pays a été fort louable. Des événements de grande envergure sous l'égide du MJS sont aussi organisés par différentes directions, particulièrement celle de la wilaya d'Alger, drainant une importante masse juvénile mais sans plus. Malgré ces tentatives, la jeunesse reste pratiquement convaincue qu'elle est sacrifiée . La majorité ont développé une méfiance, un mal être et un dégoût permanent suite au manque de confiance qui s'est installé .Les jeunes se sentent constamment contraint à s'affirmer face à une politique stérile. Il ne faut donc pas s'étonner de se retrouver avec une jeunesse moins positive, peu confiante, à qui on a imposé une dépendance handicapante. Cependant, en raison des scandales multiples qui ont secoué le MJS ces dernières temps, il y a lieu de s'interroger sur le rôle du premiers patron du MJS. Comment expliquer cette gestion chaotique et déficitaire orchestré par des accusations graves .On se pose la question si au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports il existe des instances qui inspectent , contrôlent et veille à la bonne application des textes législatifs concernant la gestion de l'argent public. En attendant la réponse, les jeunes sont incités à partir. Le fatalisme prend tout l'espace, les jeunes à potentiels sont convaincus que leur place n'est pas dans leur terre natale. L'Algérie ne serait 'elle pas suffisamment digne de voir ses enfants investir dans le pays. En raison d'une politique injuste et clientéliste, les comportements supposés violents d'une partie de la jeunesse telle que l'immigration clandestine, sont signes d'un éventuel déchaînement qui pourrait s'annoncer très grave.