…Yes we can! On ne peut résoudre un problème spécifique à l'Algérie sans résoudre TOUT le problème de l'Algérie car tout problème est conséquence du TOUT Le Hiraq, ou révolution pacifique c'est bien, il est la résultante de nos indignations, et des centaines de mobilisations qui ont eu lieu, ces 20 dernières années, à travers l'ensemble du territoire national. Cependant, doit-on rester en boucle fermée dans le cycle des revendications, toutes légitimes faut il le rappeler, qui constituent à elles seules, tout un programme, sans envisager une issue, à même de nous sortir de ce tourbillon !? Devant ces vendredis de mobilisations, si nous n'osons pas innover, créer une dynamique à même de prendre le pouvoir, nous risquons d'y rester un millénaire et sortir de l'historie, tout en continuant à faire des révoltes de rue qui nous mènent à la violence légale. Nous devons penser, une intelligence synergique pour concrétiser, un PROJET intellectuel, historique, anthropologique, culturel, éducationnel, économique, technologique futuriste, et de renouveau de notre société pour aboutir à une vraie révolution et non pas à des révoltes … Nous devons nous inspirer de nos capitaux acquis, tant nationalistes ( révolution de 1954) religieux, que civilisationels, nous devons penser l'histoire de notre communauté, identifier ce qui nuit à son épanouissement et réfléchir à un renouveau historique de notre destin commun, qui doit être fait sur mesure, pour notre PROPRE société avec des solutions de notre génie PROPRE et non pas être un singe qui mime son ancien maitre, ou ceux nouvellement invités… Nous sommes le peuple, nous rêvons tous à l'émergence d'une élite à même de penser ” un nouveau projet de développement ” car nous avons les moyens de surmonter toutes les difficultés dans les quels nous pataugeons, Un projet digne de celui du 1er Novembre foncièrement patriotique … Certes nous crions tous , chaque vendredi et mardi, à plus de démocratie, à plus de transparence, moins de corruption, plus de compétences pour réaliser un avenir issu d'un nouvel espoir qui englobera l'adhésion de la majorité des Algériens, un projet d'où seront bannis les lâches, tout comme fut celui de novembre où un certain nombre de nos compatriotes lors de la Guerre de libération nationale ont trahis la cause et ont eu droit aux pires des châtiments de la Djebha ….. De notre projet, seront exclus ceux qui dirigent avec la peur au ventre tout en faisant allégeance à Paris, Washington, ou les Emiratis ….C'est le cas de le dire… Nous devons faire aboutir, notre mouvement de libération, pacifique et déterminé, nous devons sortir de l'impasse suicidaire dans laquelle ce régime à bout de souffle nous a empêtré.. Nous devons veiller à ce que dans notre mouvement, chaque Algérienne et chaque Algérien quelque soit sa couleur politique ou idéologique, sera appelé à réfléchir, à s'engager pour sauver notre pays, notre patrie. Nous devons penser, des espaces pour des débats contradictoires, qui dépassent les échanges d'opinions sur le devenir de notre pays, puisque cela se fait quotidiennement dans les espaces publics et sur internet. Il ne s'agit pas non plus d'apporter un soutien à tel ou tel personnalité publique, qui ne doivent faire que leurs devoirs institutionnels, ou une quelconque organisation partisane. Les citoyens, attendent des solutions, elles ne peuvent venir que des élites du pays, pourvues de sagesse, de compétence et d'engagement…autant que possible indépendants et libre des différents cercles de décisions, et figures partisanes qui ne peuvent se substituer à la société civile et pis vouloir l'embrigader. Il s'agit d'entreprendre, d'agir, et de proposer et surtout de prévoir des solutions ou des issues aux probables impasses sociales et institutionnelles prévisibles suite aux blocages institutionnels programmés par ceux qui ont eu plus de 20 ans pour miner notre pays. Il s'agit de créer une instance de vigilance et d'actions pour contrer les interférences qui se préparent au niveau international et de proposer des solutions politiques, juridiques et institutionnelles, au niveau interne pour sortir de cette impasse. La communication, et l'investissement de tous les médias y compris internationaux s'impose. Nous sommes persuadé que la majeur partie des algériens ne souhaitent pas l'effondrement des institutions vitales du pays (sociales, éducatives, administratives, judiciaires, économiques et industrielles du pays ) … Voilà pourquoi, il faut impérativement adhérer à des instances civiles de réflexions, pour faire barrage, à une probabilité de la déliquescence prévisibles et au probable effondrement des structures constitutionnelles de l'état-nation. R H Bourahla le 04 juillet 2019