Les libertés et les largesses accordées à certains intellectuels proches de Mouloud Hamrouche et de Hocine Aït Ahmed qui animent des conférences agréées par le pouvoir, ont tendance à confirmer la formation d'un gouvernement dit « d'union nationale » avec la participation du Front des forces socialistes et des amis de l'ancien Premier ministre de Chadli Bendjedid. Si les informations qui circulent à Alger sur la recomposition du champ politique s'avéraient exactes, ce serait un coup de poignard qui aurait été donné dans le dos d'une opposition déjà à terre. Ces intellectuels et ces partis qui donnaient des leçons de radicalité à tout le monde s'apprêteraient à vendre leur âme au diable pour des postes ministériels ou universitaires. Donneurs de leçons et prompts à se mettre au garde à vous devant des caporaux, ces individus sans principes auxquels certains apologistes donnaient le bon Dieu sans confession, comme disent les chrétiens, ont enfin été démasqués par leur félonie.