La Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) a qualifié, dans un communiqué publié samedi, de "contraires aux droits de l'homme" les actes de violence enregistrés lors du mouvement de protestation dans plusieurs villes du pays. La CNCPPDH "prend acte des émeutes engagées par une jeunesse désespérée en proie à la mal vie et au chômage et qui ont affecté les grandes villes du pays", indique-t-elle. "Mais aussi légitimes que soient les motifs apportés à ces manifestations, ils ne sauraient justifiés de l'usage de la violence et des exactions à l'encontre des édifices publics qui symbolisent l'Etat et des commerces appartenant à des particuliers", a souligné la commission. La CNCPPDH rappellera "avec détermination" que les actes de violence "sont contraires aux droits de l'homme et qu'ils retardent l'édification de l'Etat de droit à laquelle aspire précisément cette jeunesse qu'il faut délivrer sans délai de la souffrance sociale qui l'habite depuis des décennies et qui n'a pas encore rencontrée toute sa médication", indique encore le communiqué.