Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, a affirmé dimanche à Alger que l'installation du Conseil consultatif de la communauté nationale à l'étranger est un objectif politique devant être honoré. "L'installation du Conseil consultatif de la communauté nationale à l'étranger est un objectif politique et la promesse de sa mise en place doit être honorée", a déclaré M. Benatallah lors d'une conférence de presse consacrée à la communauté nationale à l'étranger, précisant que le gouvernement doit prendre, sur le plan technique, "le temps nécessaire pour réunir les conditions adéquates". "Le timing n'a pas été établi pour son installation, mais j'espère qu'il le sera d'ici la fin de l'année", a-t-il ajouté. Un décret présidentiel portant création du Conseil consultatif de la communauté nationale à l'étranger a été examiné et adopté par le Conseil des ministres le 26 août 2009. Le Conseil regroupera 56 représentants de la communauté nationale à l'étranger, élus par des assises nationales, 33 représentants des administrations et institutions publiques, ainsi que 5 personnalités désignées par le chef de l'Etat, parmi des personnes connues pour leur compétence et leur engagement sur les questions liées à la communauté nationale à l'étranger. Il aura pour missions notamment l'amélioration permanente des prestations de service public dues par l'Etat à ses ressortissants à l'étranger et la promotion de la participation des compétences et capacités nationales expatriées au développement de l'Algérie dans les domaines, scientifiques, économiques et autres. Interrogé sur la banque de données relative à l'élite algérienne établi à l'étranger, M. Benatallah, qui n'a pas donné de chiffre sur son nombre, a, toutefois, relevé que plusieurs Algériens ont présenté des projets sur différents thèmes devant être exposés lors de rencontres et séminaires. Par ailleurs, sur la question des harragas (émigrants clandestins), le ministre a indiqué que le nombre de personnes rapatriées à fin 2010 était de 1.000, précisant que le retour au pays se fait après vérification de l'identité du concerné et s'il en exprime le désir.