Un premier colloque consacré au défunt écrivain Tahar Ouettar sera ouvert mardi au théâtre régional Abdelkader Alloula d'Oran sous le thème générique "Des bougies qui ne s'éteignent pas", a-t-on appris auprès des organisateurs. Cette rencontre jettera la lumière, trois jours durant, sur les œuvres de Tahar Ouettar, "l'un des pionniers de la littérature algérienne moderne qui a contribué à sa promotion et à l'enrichissement du paysage culturel en Algérie", a-t-on ajouté. Ce rendez-vous culturel, organisé sous l'égide de la Direction de la Culture en collaboration avec l'association culturelle "El Jil", sera marqué par la présentation, par des universitaires et des hommes de lettre, d'une série de communications sur la personnalité littéraire de Tahar Ouettar. Une série de conférences a été programmée à l'occasion abordant, entre autres, "Tahar Ouettar, la bougie qui ne s'éteint pas", et "La tendance religieuse dans les écrits de Ammi Tahar", en plus d'un travail de recherche sur son parcours littéraire". Des récitals poétiques, des lectures littéraires et des partitions musicales de luth et une exposition des œuvres de l'auteur du roman "El Laz" figurent également au programme de cette rencontre. La manifestation sera clôturée par l'annonce des résultats du concours de poésie, auquel participera plus d'une trentaine de poètes, ainsi que la remise de prix aux lauréats. Cette rencontre entre dans le cadre du programme culturel de proximité pour 2011, initié par la maison de la Culture d'Oran qui accorde un grand intérêt à la littérature, compte tenu de son rôle dans la relance des autres expressions culturelles et artistiques, selon la responsable de cet établissement. Tahar Ouettar, décédé le 1er août 2010, a laissé derrière lui un riche répertoire d'œuvres littéraires comme "El Laz", "Ezilzal" , "Le Pêcheur et le Palais" et "Les Martyrs reviennent cette semaine", autant de succès qui ont été traduits vers plusieurs langues étrangères. La deuxième édition de ce colloque sera dédiée au défunt journaliste Bakhti Benaouda.