Le secrétaire général de l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), Tayeb Houari, a dénoncé lundi à Alger ce qu'il a appelé le "blocage" de l'application des dispositions de la loi de finances 2011 relatives aux enfants de chouhada. "L'application des dispositions de la loi de finances 2011 relatives aux enfants de chouhada n'est toujours pas effective car elle est bloquée, surtout au niveau du ministère des Finances", a affirmé M. Houari lors d'une conférence de presse. A cet effet, le responsable de l'ONEC s'est interrogé sur "les raisons de ce blocage alors que la loi a été votée par l'Assemblée populaire nationale (APN) et signée par le président de la République". M. Houari, qui met en cause des "institutions administratives" dans cette situation, a souhaité une intervention du chef de l'Etat pour que soit "assurés le respect des lois de la République et la sauvegarde de l'intégrité morale et matérielle de la famille révolutionnaire". "Certaines parties, avec des idées et des intentions négatives, veulent nuire à l'ONEC, à travers des déclarations erronées et diffamatoires, et des manipulations qui prennent les familles de chouhada en otage", a-t-il par ailleurs dénoncé sans aller au fond de sa pensée. La loi de finances 2011 rétablit notamment l'avantage fiscal accordé aux veuves et ayants droit de chouhada pour l'importation de véhicules de tourisme neufs, à hauteur de 60 % d'exonération des droits et taxes pour les enfants de chouhada.