Le commissariat du festival national du théâtre amateur de la wilaya de Mostaganem a recueilli quinze textes dans le cadre de la 4e édition du concours "Kaki d'or", a-t-on appris mercredi auprès du commissariat. Le commissariat du festival a retenu jusqu'a présent 15 textes théâtraux qui seront en lice lors de la 4e édition du "Kaki d'or" prévue les 20 et 21 mai à Mostaganem, a précisé le directeur technique du festival, Mohamed Boudane. Le dernier délai pour le dépôt des textes théâtraux est fixé au 10 avril pour permettre au jury composé de cinq membres (auteurs, critiques et hommes de lettres) de lire et évaluer les écrits, a indiqué M. Boudane. Les textes doivent être écrits en langue arabe classique ou dialectale, amazighe ou française et présentés en six exemplaires et sur CD, a-t-il précisé. Par ailleurs, M. Boudane a indiqué que la 44e édition du concours de la meilleure interprétation théâtrale qu'organise le festival national du théâtre amateur à Mostaganem est prévue du 21 au 29 juin. Les éliminatoires régionales de ce concours se déroulent actuellement à Skikda, Bordj Menail, Boudouaou, Djelfa et Meghnia où les meilleures troupes seront retenues pour participer à la finale, a-t-il précisé. Organisé annuellement par le festival, le concours "Kaki d'or" vise à ouvrir de nouvelles perspectives aux amateurs et professionnels en écriture théâtrale et à découvrir de nouveaux talents en dramaturgie. Le montant des prix "Kaki d'or" s'élèvent à 75 millions de centimes. Le premier prix est fixé à 30 millions de centimes, le second (20 millions de centimes) le troisième (15 millions de centimes) et le quatrième (10 millions de centimes). Le prix de la troisième édition du concours "Kaki d'or" a été remporté par Marwan Mansouri de la wilaya de Skikda pour son texte théâtral "Nuit d'horreur". Le concours "Kaki d'or" porte le nom de l'artiste Ould Abderrahmane Kaki qui a œuvré à enraciner le théâtre dans le patrimoine oral algérien, en fondant la troupe "Garagouz" en 1958 qui a adopté un nouveau style, différent de ceux appliqués à l'époque par les troupes françaises et en intégrant dans le théâtre la réalité culturelle et sociale qui traduit l'authenticité et les racines de la société algérienne. Parmi ses plus célèbres œuvres : "132 ans", "Diwan el Garagouz", "el Guerrab oua es-salihine", "Chaâb ellil", "Beni Kelboun", "Koul ouahed oua hekmou". Né en 1934 à Mostaganem, Ould Abderrahmane Kaki s'est distingué dans plusieurs capitales arabes et européennes en décrochant plusieurs sacres, notamment la médaille d'or au Caire à la fin des années 80. Il est décédé le 14 février 1995 laissant un riche répertoire et une touche singulière au 4e art que veillent à perpétuer les jeunes créateurs artistiques.