«Ceux qui avaient encore des doutes sur le jeu de rôle orchestré par Foutriquet 1er sont aujourd'hui pleinement convaincus de la fourberie du Président français, ce que j'ai toujours soutenu dans mes précédents articles. Macron est un manipulateur vaniteux et versatile qui adapte son discours en fonction de son humeur et qui peut dire tout et son contraire du jour au lendemain sans en éprouver la moindre gêne. Et les mêmes qui ont cru à son ''innocence'' dans la pantalonnade quotidienne de cet Hannibal Lecter de la diplomatie qu'est le ministre de l'Intérieur en sont pour leur frais. Sauf que, contrairement à ce que pense le régime français, nous ne sommes pas des agneaux et personne ne nous réduira au silence». Retailleau n'a jamais mené la danse, il n'est qu'un instrument du régime macronien et un porte-voix du Cercle algérianiste. Macron a juste voulu instituer le jeu bien connu du bon et du mauvais flic avec l'Etat algérien, mais il est tombé sur un os, car l'Algérie souveraine n'a rien à faire des bons et des mauvais flics français. Aujourd'hui, nous sommes à deux doigts d'une rupture définitive dans les relations diplomatiques et d'affaires entre l'Algérie et la France avec l'expulsion de douze agents sous tutelle du ministère de l'Intérieur français attachés à l'ambassade de France, en réponse à l'arrestation à Paris d'un employé consulaire algérien en pleine rue, comme un vulgaire malfrat, sur l'instigation de Retailleau. Parallèlement à cela, l'organisation patronale algérienne, la CREA, a annulé la visite de ses représentants en France où ils devaient rencontrer leurs homologues du MEDEF. La réaction de Macron a été de rappeler son ambassadeur et d'expulser douze agents diplomatiques et consulaires algériens. En visite au Maroc, Retailleau avait averti qu'il ne voulait plus être « gentil ». Gentil ! Bref, passons. Macron a confirmé les propos de son ministre en poussant sur le curseur. Nous en sommes là. Tout a commencé depuis plusieurs mois quand l'Algérie est devenue le bouc émissaire d'une France en faillite, à tel point que c'en est devenu un véritable feuilleton. Jour après jour, le régime français se creuse la cervelle dans la recherche de scenarii abracadabrants contre l'Algérie pour charger les chiens de garde de la presse aux ordres de détourner l'attention de Josette ou Ginette ou Georgette qui croupit sur son canapé avec une bouteille de vinasse devant les débats télévisés de LCI ou BFMTV, et qui se demande comment elle va remplir son frigo désespérément vide. Le sujet de la Russie ayant été tellement rebattu qu'il en est devenu indigeste pour un public gavé de propagande et de bourrage de crâne, il fallait trouver un nouveau thème susceptible de réveiller les fachos de base endormis par les ronrons russophobes. Rien de tel que des provocations et des insultes quotidiennes à l'encontre de l'Algérie pour rallumer la flamme franchouillarde et faire bomber le torse à tous les Dupont-Lajoie nostalgiques de l'époque « bénie » des colonies, et dont Retailleau s'est proclamé le porte-étendard, espérant glaner des voix pour prendre la direction du parti LR, tremplin pour accéder à l'Elysée. Une barbouzerie franco-française digne du Grand blond avec une chaussure noire Mais cette fois, l'ambition de ce triste personnage issu tout droit d'une bande dessinée lui a fait franchir une nouvelle étape dans l'aberration. La mise en examen d'un fonctionnaire algérien en exercice en l'impliquant dans une histoire rocambolesque sortie des tiroirs de la DGSI est un acte grave que l'Etat algérien n'accepte pas. La tentative d'enlèvement farfelue de l'agitateur TikTokien Amir DZ, ou plutôt Amir FR, ou encore Amir el Mazda (toute une histoire, cette Mazda), qui se serait déroulée en avril 2024 est clairement une barbouzerie franco-française, un mix entre ''Le grand blond avec une chaussure noire'' et ''Pédale douce''. Cette opération commandée spécialement par le ministre de l'Intérieur, toujours à l'affût d'une action susceptible de porter atteinte à l'Etat algérien, intervient à un moment où la limace léthargique et visqueuse qui sert de Premier ministre français, à savoir François Bayrou, annonce que la France est surendettée, qu'il va falloir rembourser 62 milliards € uniquement sur les intérêts de sa dette, que les Français ne travaillent pas assez, bref qu'ils sont des fainéants et qu'ils vont devoir se serrer la ceinture. Comme je l'avais annoncé précédemment, les dépenses publiques vont être grevées de plusieurs milliards d'euros. Pardi ! Il faut bien aider la très démocratique Ukraine nazie de Zelensky et construire la défense européenne pour contrer l'envahisseur russe qui va fondre à toute allure sur Bruxelles, Berlin et Paris ! Mais revenons-en à la folle aventure d'Amir el Mazda. D'abord, pourquoi attendre un an avant de faire tout ce tintamarre à propos d'une prétendue affaire d'enlèvement de ce guignol Amir FR ex-DZ par les services de renseignement algériens ? C'est tout ce que vous aviez à vous mettre sous la dent, M. Retailleau ? Il convient de noter qu'aucun service de renseignement au monde, même le plus nul, ne rate une opération de ce genre. Dire que les services de renseignement algériens sont des ''pieds nickelés'' dont se gaussent les Pascal Praud, les Laurence Ferrari ou les Sonia Mabrouk et autres chiens de garde dans les studios et sur les plateaux médiatiques, nous fait penser à l'émission de la télévision algérienne où l'on a vu l'officier français de la DGSE ''Yvan'' pris la main dans le pot de confiture lorsqu'il voulait activer des cellules terroristes en Algérie et dont la photo a été diffusée sur YouTube et sur les réseaux sociaux. Il est désormais devenu une célébrité mondiale et cela nous remémore la célèbre réplique du Grand blond entre Rochefort et Blier : « – Qu'est-ce que c'est que ce foutoir, mon petit ''Yvan'' (Bernard, Bajolet) ? Quelqu'un m'a accroché une casserole aux fesses, c'est très vilain ! – Je tombe des nues. Je suis le premier surpris, Monsieur, je l'ai appris par la presse. » On a bien compris que Retailleau a besoin d'attentats et d'attaques au couteau, quitte à fabriquer des opérations sous faux drapeau, et il y en aura bien d'autres. Le ministre de l'Intérieur a secoué tous les services pour trouver ''quelque chose'' à se mettre sous la dent, n'importe quoi, même minuscule, à imputer à l'Etat algérien, et miracle ! C'est le commandant Frank, l'officier traitant d'Amir FR ex-DZ, qui lui a dégoté cette histoire de kidnapping qui se serait déroulé en avril 2024. Cela a mené à un vrai enlèvement, cette fois, celui de notre fonctionnaire consulaire, arrêté en pleine rue comme le dernier des truands. Deux autres ressortissants algériens ont été également interceptés dans le cadre de cette affaire d'''enlèvement'' et cela nous rappelle un cas similaire, en octobre 2024, d'un autre bouffon algérien, Hichem Aboud, qui aurait vécu la même épopée mais en Espagne, patrie de Cervantes et des moulins à vent. Décidément, les ''opposants'' algériens actuels sont des bateleurs grand-guignolesques. On se rappelle les gémissements de Céline Berthon, la patronne de la DGSI, qui regrettait, le 13 mars dernier sur Franceinfo, que les relations avec nos services de renseignement sur le plan sécuritaire étaient ''réduites à leur plus simple expression'', mettant l'accent sur le danger que représentait le terrorisme islamiste pour la France sans la coopération des services algériens, et elle espérait que cette situation trouverait une issue rapide. Eh bien, Madame Berthon, vous pensez que le battage médiatique concernant votre opération de barbouzerie, l'arrestation de notre agent consulaire et le renvoi de nos fonctionnaires d'ambassade et de nos consulats vont favoriser un rapprochement entre les services de nos deux pays ? C'est bien mal nous connaître, et je plaide au contraire pour que nos services rompent toute relation avec les vôtres. Débrouillez-vous avec les terroristes que vous abritez et que vous nourrissez.