Boughali rencontre son homologue bahreïni    Les impacts des taxes douanières américaines sur l'économie algérienne via la rente des hydrocarbures    De mauvaise foi et mauvaise perdante !    Des centaines de milliers de personnes manifestent contre Trump et Musk    L'Algérie jouit du respect des institutions internationales    Le CRB à quatre points du MCA le leader    Thomas Müller annonce son départ après 25 ans de présence    17 individus arrêtés et une quantité de substances psychotropes et de drogues saisie    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    Monstre sacré du cinéma algérien    Baccalauréat professionnel : rencontre de coordination entre MM. Sadaoui et Oualid    Président de la BID : "l'Algérie est l'un des contributeurs majeurs de la Banque et nous contribuerons à son développement économique"    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie en Tanzanie    Attaf reçoit l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental    Algérie-France: "reconstruire un partenariat d'égal à égal"    Palestine: appel à une grève générale lundi pour exiger la fin de l'agression sioniste contre Ghaza    Aviron: l'Open des Skiffs 2025 les 11-12 avril à Mila    Les bénéficiaires de pensions ou d'allocations de retraite nés au mois d'avril appelés à renouveler leurs documents justificatifs    El-Bayadh: inhumation du Moudjahid Abdelkader Aïssaoui    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Mouloudji reçoit le président de l'ABEF    Judo: l'Algérien Khaled Ouennouf souhaite briguer un poste au sein de l'Union Arabe de Judo    Mascara: le Moudjahid Zougart Abdelkader inhumé    Air Algérie: lancement du vol inaugural Alger-Abuja    Journées Cirta du court-métrage à Constantine: la 1e édition du 12 au 15 avril    Film sur l'Emir Abdelkader : le ministre de la Culture et des Arts insiste sur la qualité internationale et le respect des délais    Une liaison hebdomadaire vers les ports d'Alger et de Béjaïa durant la prochaine saison estivale    Le PCF exige l'application de la loi    Pourra-t–elle contribuer à une relation apaisée entre l'Algérie et la France ?    Saisie de deux kilos de kif et de cocaïne    Sansal ou l'espionnage plumitif au service de l'ancienne puissance coloniale ?    Kevin De Bruyne est-il le meilleur joueur de l'histoire de Manchester City ?    L'Algérie dépose un dossier d'inscription auprès de l'Unesco    Athlétisme/Lancer du marteau: l'Algérienne Zahra Tatar signe un nouveau record national (70.82 mètres)    Saihi examine avec le DG de l'OMS les moyens de renforcer la coopération sanitaire    La présidente de l'ONSC reçoit des représentants de plusieurs associations nationales et locales        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Nouvelle loi sur le cinéma: premiers effets d'un article controversé (Encadré)
Publié dans Algérie Presse Service le 19 - 04 - 2011

Le débat autour de l'article 6 de la loi relative à la cinématographie, soumettant la production de films sur la guerre d'indépendance à l'approbation des autorités politiques, est relancé avec un premier grief du producteur Bachir Derrais qui se déclare, en l'occurrence, "première victime de cet article". "Je suis la première victime de l'article 6 de la nouvelle loi", s'est-il plaint en évoquant son projet de long-métrage sur Larbi Ben M'hidi, qui est "bloqué à cause de lourdeurs administratives engendrées par le même article", selon lui.
L'article 6, qui subordonne toute production de film sur la guerre de libération nationale à l'approbation préalable du gouvernement, avait suscité une vive réaction lors de la discussion de la nouvelle loi et son adoption à la fin de l'année écoulée, tant dans le milieu cinématographique que dans les milieux politiques.
Des spécialistes du cinéma vont plus loin et considèrent cet article comme étant "la marque d'un retour au monopole de l'Etat sur la production cinématographique". Bachir Derrais estime que l'article pénalise les cinéastes surtout, ajoute-t-il, qu'il reste "vague" sur la partie apte à délivrer l'autorisation. "On est les otages de la nouvelle loi, ne sachant plus à qui s'adresser car deux ministères, celui de la Culture et celui des Moudjahidine, réclament chacun un droit de regard sur les films portant sur la guerre de libération nationale", s'indigne ce producteur qui projette de tourner un film sur la vie de Ben M'hidi.
Suite au dépôt du projet de ce long-métrage, une "fiction", précise-t-il, il s'est vu proposer une offre de produire la totalité du film par le ministère des Moudjahidine qu'il a déclinée. Sur les raisons de ce refus, Bachir Derrais a estimé que la "mission" d'un ministère est de "soutenir" la production et non pas de la financer dans sa totalité. "Accepter de se faire produire par un organe de l'Etat, ouvrirait les portes de l'ingérence de ce dernier dans le contenu du film", a-t-il justifié.
Ce producteur se soucie, en outre, de la "carrière" d'un film produit par un ministère quand il s'agira de son exploitation et de sa présentation dans les festivals, avant de mettre en garde contre "le risque de le mettre (le film) dans un tiroir et le condamner à l'oubli".
Pour Ahmed Rachedi, réalisateur et producteur de plusieurs documentaires et de fictions sur la guerre de Libération, les autorisations pour les films traitant de la guerre de libération nationale "existaient avant la nouvelle loi", sans préciser sa pensée. Les nouveaux textes n'ont fait, selon lui, qu'entériner une "situation de fait", en cours depuis des années, et qui risque d'aggraver davantage, selon les initiés, les lourdeurs administratives, tout en consacrant la censure et le monopole de l'Etat sur la production cinématographique.
Son projet de film sur Krim Belkacem, déposé il y a plus de deux ans, "attend toujours l'autorisation finale, après le visa délivré par le ministère des Moudjahidine il y a près de deux mois", a rappelé Ahmed Rachedi.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.