ALGER- Le comité central du parti du Front de libération nationale (FLN) tiendra samedi et dimanche à Alger une session extraordinaire consacrée à la démarche à suivre dans la préparation des prochaines échéances électorales nationales. Cette session sera consacrée à "la présentation d'un rapport portant sur la démarche à suivre pour les préparatifs des prochaines échéances électorales", avait déclaré lundi dernier à l'APS le responsable de la communication au parti du FLN, Kassa Aïssi. Il avait précisé que les membres du comité central, devront, lors de cette session, débattre du rapport mais aussi trouver les moyens adéquats pour mettre en oeuvre les résolutions qui seront retenues dans le cadre des préparatifs des prochaines législatives, prévues en 2012. Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem avait indiqué, lors de la session ordinaire du comité central, tenu le 4 juin dernier, que la priorité de l'heure, pour le parti FLN, était les élections législatives et locales de 2012 dont la préparation requiert de tous, avait-il dit, "une mobilisation plus grande et une action plus large". Il avait affirmé que pendant l'année qui séparait le parti de ce rendez-vous, les militants "n'ont droit ni au relâchement, ni à la dispersion des efforts ni à l'enlisement dans des luttes marginales". Il avait estimé, en outre, qu'il était nécessaire d'entamer à partir de la session ordinaire du comité central, un travail à tous les niveaux : organisationnel, politique et médiatique. M. Belkhadem avait annoncé à l'occasion l'installation d'une instance spéciale chargée de mettre au point une stratégie globale en prévision des élections et de veiller à l'application de la feuille de route stratégique relative à la préparation des prochaines échéances électorales. Selon M. Aïssi, le comité central devra également se pencher au cours de sa session extraordinaire sur la situation de la femme et sa participation aux assemblées élues, à propos de laquelle M. Belkhadem avait indiqué qu'elle s'avérait ardue dans certaines régions du pays du fait "des traditions sociales, d'une part, et du manque d'éléments féminins capables d'assumer de telles charges, d'autre part".