ALGER- Un groupe de travail interministériel a été mis en place, jeudi au niveau du ministère des Affaires étrangères, pour l'élaboration du 2e rapport national périodique au titre de l'Examen périodique universel (UPR) du Conseil des Nations unies des droits de l'homme (CDH), a indiqué le porte-parole du MAE, M. Amar Belani, dans une déclaration. Ce rapport sera présenté en juin 2012, devant le CDH à Genève, a-t-il ajouté, rappelant que l'Examen périodique universel est un mécanisme institué par le Conseil des droits de l'homme, en vertu de la résolution 60/251 de l'Assemblée générale des Nations unies, adoptée le 15 mars 2006. Ce mécanisme a été créé pour permettre l'évaluation de la situation des droits de l'homme dans l'ensemble des Etats membres du système des Nations unies. Cette évaluation s'effectue à travers la présentation des rapports périodiques (tous les quatre ans) "en vue d'exposer les réalisations et défis en matière de promotion et de protection des droits de l'homme, a-t-il expliqué. Le porte-parole du MAE a rappelé que l'Algérie a présenté, le 14 avril 2008, son premier rapport au titre de ce mécanisme, lors du déplacement à Genève du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, qui avait présidé la délégation algérienne. A l'issue de cette présentation, l'Algérie avait accepté un nombre important des recommandations qui lui ont été adressées par divers pays, note-t-on. Le deuxième rapport devrait ainsi contenir, d'une part, l'état de la mise en oeuvre des recommandations acceptées et, d'autre part, l'évolution de la situation des droits de l'homme, l'identification des progrès et des bonnes pratiques et les obstacles rencontrés dans ce domaine. "Une place importante sera accordée aux importantes réformes politiques décidées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et dont la mise en oeuvre est en cours", a souligné M. Belani. Ces réformes visent, en premier lieu, le renforcement de l'Etat de droit, la promotion et la sensibilisation aux droits de l'homme et une participation accrue de la société civile à la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays. "C'est à ce titre aussi, a-t-il relevé, que le processus d'élaboration du deuxième rapport national au titre de l'UPR inclura, dans une prochaine étape, une large consultation avec les membres de la société civile activant dans le domaine des droits de l'homme.