ALGER - Au 4e jour du 16e Salon international du livre d'Alger (Sila2011), le service spécial de transport public pour desservir le site, n'était toujours pas assuré, a-t-on constaté samedi. Lors de l'édition précédente du Sila, l'Etusa (Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger) avait mis à la disposition du public des navettes spéciales pour assurer le transport des visiteurs vers et à partir du complexe Mohamed Boudiaf. Contactée, l'Etusa assure que les organisateurs du Sila ne l'ont "pas sollicitée", comme à l'accoutumée, pour l'ouverture de lignes de transport public, spéciales Salon. "Les organisateurs du Sila ne nous ont fait aucune demande dans ce sens", a affirmé la chargée de communication de l'Etusa". "Habituellement, les organisateurs de manifestations publiques demandent, à l'avance, la mise en place de navettes spéciales, afin de permettre à notre entreprise de prendre toutes ses dispositions", a ajouté Samira Djaafri. Quatre jours après l'ouverture du Salon du livre, le grand public n'était toujours pas au rendez-vous. Une faible affluence a été remarquée durant les journées du vendredi et samedi, jours de repos hebdomadaire. Le Salon du livre est ouvert de 09 heures à 19 heures. Au-delà des visiteurs du Sila non véhiculés et usagers potentiels des transports publics, ce sont surtout les étudiants, nombreux à attendre ce rendez-vous pour acquérir des ouvrages scientifiques et académiques, qui sont pénalisés, estiment des visiteurs rencontrés au Salon du livre. A la précédente édition du Sila, qui avait enregistré 1.200.000 visiteurs avec un pic de 190.000 visiteurs le dernier jour selon les organisateurs, des navettes spéciales de l'Etusa étaient en service dès l'ouverture du Salon.