ALGER - Les membres de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE) ont appelé, mardi à Alger, à la révision du statut du secteur de l'éducation en vue de "combler des carences" qui "pénalisent les travailleurs". Les membres de la FNTE (48 wilayas) ont souligné, lors d'une réunion tenue mardi, la nécessité de "réviser le statut du secteur", notamment en ce qui concerne le classement, dans les cycles primaire et moyen, à "l'origine de dissensions entre les enseignants". Ces revendications interviennent à la veille d'une réunion de négociations entre des responsables de la fédération et le ministère, a indiqué le secrétaire général de la FNTE, Laïd Boudaha, soulignant que la prise en charge de 50 % des revendications des travailleurs de l'éducation nationale est "un acquis" pour eux, notamment l'intégration des corps communs dans le secteur de l'éducation. La plate-forme de revendications, qui devrait être soumise mercredi au ministre de l'Education, porte notamment sur l'alignement du régime indemnitaire du secteur sur ceux des autres secteurs et l'élargissement du nouveau régime indemnitaire aux intendants et aux laborantins. M. Boudaha a plaidé pour l'augmentation des salaires des travailleurs de l'éducation qu'il a qualifiés de "modiques" comparés à certains secteurs "aussi importants que le secteur de l'éducation". S'agissant du dossier des œuvres sociales, M. Boudaha a affirmé que la FNTE "s'attache toujours au principe de création de comités d'œuvres sociales au niveau des établissements scolaires". Pour ce qui est des travailleurs du Sud, la FNTE a appelé la tutelle à assurer "les droits légitimes" des enseignants et des travailleurs de l'Education dans le Sud, notamment la revendication relative au calcul des primes selon le salaire de base renouvelé ainsi que l'accélération de la distribution des logements aux enseignants dans cette région du pays. La FNTE a menacé de recourir à une grève de trois jours, à compter du 4 octobre, si ses revendications ne sont pas satisfaites.