Cette réunion constitue la première d'une série de rencontres avec les syndicats autonomes agréés. Le statut particulier des travailleurs de l'éducation nationale a été, hier, au centre d'une réunion au siège du ministère de l'Education nationale. M.Boubekeur Benbouzid a ainsi reçu les membres du bureau national de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (Fnte), affiliée à l'Ugta. Selon le ministère, cette réunion constitue la première d'une série de rencontres que le département de M.Benbouzid lancera avec les syndicats autonomes agréés. L'objectif vise la discussion et l'examen de la contribution des organisations syndicales qui activent dans le secteur. Il s'agit, entre autres, de l'Unpef, du Cnapest et du Snapest. Les syndicalistes ont présenté leurs propositions concernant le statut particulier. D'autres suggestions ont été également faites. Elles sont relatives à la formation des travailleurs du secteur, le logement ainsi que les procédures de mutation des enseignants. Le premier responsable du département de l'éducation nationale a souligné, lors de cette réunion, que le statut en question soit surtout basé sur «la récompense de l'effort». Sur ce point, M.Benbouzid avait déclaré, en septembre dernier, que le secteur de l'éducation était parmi les premiers à ouvrir le dossier du statut particulier de ses travailleurs, en novembre 2006. Il avait souligné que «immédiatement après l'annonce de l'élaboration d'un nouveau statut de la Fonction publique, le 15 juillet 2006, le secteur a ouvert le dossier du statut particulier de l'enseignant, devenant le premier secteur à suivre ce processus et installer une commission nationale d'élaboration des propositions des partenaires sociaux dans ce sens». «Nous sommes appelés à travailler ensemble en toute sincérité, dans la transparence et l'objectivité pour élaborer un statut conforme aux aspirations de l'enseignant algérien en adéquation avec les augmentations décidées par le conseil des ministres au profit des travailleurs de la Fonction publique», précise le ministre. C'est ainsi qu'il avait indiqué que les augmentations décidées au profit des travailleurs de son secteur, à l'instar des secteurs de la Fonction publique, seront appliquées à partir de janvier 2008 avec effet rétroactif. Il faut rappeler aussi que les syndicats du secteur avaient «dénoncé» la décision du gouvernement d'augmenter les salaires sans recourir aux partenaires sociaux. Pour eux, dans la nouvelle grille des salaires, ont été omises «certaines primes, alors que les augmentations, dans leur ensemble, ne dépassent pas 15%»