ALGER - Dix-neuf troupes de danse, dont trois algériennes, participeront au 3ème festival culturel international de danse contemporaine d'Alger qui se tiendra à partir de dimanche au palais de la culture Moufdi-Zakaria, ont annoncé mercredi les organisateurs. De nombreux spectacles chorégraphiques de divers horizons, des expositions, des conférences, des hommages ainsi que des ateliers de travail ciblant les jeunes danseurs algériens sont prévus tout au long du festival qui rassemblera près de 300 artistes algériens et étrangers, a indiqué, au cours d'une conférence de presse, la commissaire du festival, Fatiha Kaddouri. Des troupes de danse contemporaine en provenance de Palestine, du Burkina Faso, de France, du Maroc, de Turquie et Bulgarie, de Suède, d'Espagne, de Jordanie, du Sénégal, de Suisse, du Mexique, du Sri Lanka, de Belgique, Russie et Syrie, prendront part au festival aux côtés des trois troupes algériennes, a-t-elle précisé. Outre les spectacles chorégraphiques, des conférences seront données par des professionnels nationaux et étrangers sur différents thèmes liés à la danse contemporaine, a-t-elle expliqué en précisant que cinq prix (1er prix, 2ème prix, 3ème prix, prix d'encouragement et prix du jury) seront remis lors de la cérémonie de clôture, le 26 novembre. L'invité d'honneur du festival, placé sous le slogan "Traces", sera la musicienne, danseuse et comédienne mexicaine Sonia Amélio. Par ailleurs, Mme Kaddouri a reconnu que la danse contemporaine, un art qui pousse les limites de la création humaine en utilisant le corps comme moyen d'expression, est encore "timide et peu développé" en Algérie et mérite d'être encouragé, vu l'existence de nombreux talents. Cet encouragement, selon l'oratrice, consiste en l'ouverture d'espaces d'expression et l'organisation, outre le festival, de spectacles de danse contemporaine toute l'année. Pour sa part, la directrice du palais de la culture, Mehadjia Bouchentouf, a souligné que l'ouverture des salles de danse, la réhabilitation d'espaces scolaires et extra-scolaires, où les enfants pourraient apprendre les arts dont la danse, serait le moyen idéal pour réintroduire l'expression corporelle dans la formation des jeunes. A propos du festival, Mme Bouchentouf a estimé que cette manifestation annuelle contribuera à donner une place à la danse contemporaine dans le champ culturelle et artistique algérien.