ALGER - La modernisation, le respect des principes du professionnalisme, le service public et le code déontologique constituent les principaux défis de l'agence nationale d'informations Algérie Presse Service (APS), a affirmé jeudi à Alger son directeur général, Abdelhamid Kacha. "Notre défi est la modernisation", a indiqué M. Kacha à la presse, en marge d'une cérémonie en hommage aux pionniers de l'APS, à l'occasion du 50e anniversaire de l'agence, précisant que cette modernisation se résume en trois mots, à savoir "la professionnalisation, le service public, ainsi que l'éthique et la déontologie". Il a souligné, à cette occasion, que la meilleure façon de rendre hommage aux sacrifices des pionniers de l'agence, c'est d'"inscrire résolument l'APS dans la modernité", qui ne se résume pas seulement dans les locaux et les appareils, a-t-il dit, mais aussi dans le "service public et l'intérêt général". "Nous avons tenu à rendre hommage aux fondateurs et aux pionniers de l'APS car nous leur devons tout. Nous leur devons l'existence de l'agence, et bien au-delà de l'APS, nous leur devons l'indépendance", a ajouté M. Kacha. Un hommage a été rendu aux pionniers et aux bâtisseurs de l'APS à l'occasion son 50e anniversaire, lors d'une cérémonie. Pierre Chaulet, Baya Hachemi, les deux anciens directeurs généraux de l'agence, Mohamed Merzoug et Noureddine Skander (ce dernier était représenté par son frère) ont été honorés ainsi que Réda Malek et Mohamed Brahimi El Mili (ancien DG), absents à cette cérémonie. Dans une allocution, Pierre Chaulet a rendu hommage à l'ensemble des pionniers de l'APS citant, en premier lieu, M'hamed Yazid, qui était ministre de l'Information du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), et à Messaoudi Zitouni, le premier directeur de l'agence. De son coté, Mme Hachemi a évoqué les conditions difficiles dans lesquelles travaillait l'agence durant la guerre de libération, tout en saluant la rigueur, les compétences de ses journalistes, notamment dans la maîtrise des langues. Pour sa part, M. Merzoug (Dg de l'APS 1981-1984 et 1991-1992) a déclaré que l'APS est un "acquis de la Révolution", précisant que les progrès enregistrés par l'agence, durant ces 50 ans, ont été réalisés "grâce au travail et aux sacrifices consentis par ses employés". M. Skander, dans un message lu par son frère Abdelhamid, a souligné notamment l'importance et le rôle de l'agence dans l'information, la défense des valeurs de la nation, durant et après l'indépendance, appelant à la promotion du travail journaliste à travers l'appui moral et matériel et, en particulier, la formation. Auparavant, une plaque commémorative avait été inaugurée par le ministre de la Communication, M. Mehal, dans l'enceinte de l'agence, en présence notamment des directeurs généraux de l'APS, la Télévision nationale, de la Radio nationale et de l'entreprise de Télédiffusion algérienne (TDA), respectivement Abdelhamid Kacha, Abdelkader Lalmi, Tewfik Khelladi et Abdelmalek Houyou.