ALGER - Le président du front national algérien (FNA) Moussa Touati a affirmé vendredi à Alger que la répression de la corruption "ne réussira qu'à travers des mesures coercitives envers les contrevenants". "Il faut mettre en œuvre les mécanismes adéquats pour mettre fin à ce phénomène dangereux qui prend de l'ampleur dans le pays", a martelé M. Touati lors de la réunion tenue ce vendredi avec les militants de son parti. L'Algérie, a-t-il dit, a "tiré la sonnette d'alarme" au sujet de l'ampleur de la corruption notamment au niveau des institutions administratives, un phénomène, a-t-il souligné, qui influe négativement sur la société en général et sur l'économie nationale en particulier. M. Touati a réaffirmé son rejet des réformes politiques initiées par le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika estimant qu'elles "occultent la souveraineté légitime du peuple stipulée dans le constitution". S'agissant de l'élargissement de la participation de la femme dans la vie politique, le président du FNA a précisé que son parti avait appelé depuis 2002 à l'inscription des femmes sur les listes électorales des partis afin qu'elles "puissent contribuer à l'activité politique par le biais des assemblées élues".