Et tous les indicateurs montrent que l'année 2009 sera aussi fructueuse que l'année précédente. Octobre est-il le mois des activités diplomatiques en Algérie? C'est l'impression qui se dégage suite aux nombreuses sorties sur le terrain des représentants diplomatiques accrédités en Algérie et caractérisant ce mois-ci. Et pour cause, plusieurs ambassadeurs ont décidé d'opérer des sorties à travers les wilayas du pays pour renforcer la présence de leur pays en Algérie. Il s'agit de l'ambassadeur d'Italie Giampaolo Cantini, de l'ambassadeur de France, Xavier Driencourt, et de l'ambassadeur des Etats-Unis, David D. Pearce. L'ambassadeur d'Italie en Algérie, Giampaolo Cantini, a ainsi pris part aux Journées italiennes qui ont eu lieu dans la wilaya d'Oran et se sont étalées sur trois jours. A cette occasion, le diplomate italien a donné une conférence de presse au cours de laquelle il a réitéré la volonté de son pays à renforcer sa présence en Algérie et intensifier ses activités économiques. Dans ce contexte, le chef de la mission diplomatique italienne en Algérie a également souligné la «qualité» des relations entre la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) et son homologue de Milan, «basées sur des règles commerciales et de promotion des échanges, de stabilité et d'intégration». Lors de cette manifestation, le diplomate était accompagné d'une importante délégation d'entrepreneurs italiens des secteurs des travaux publics, des énergies ainsi que de l'hydraulique pour leur permettre de se rapprocher des entreprises algériennes activant dans les mêmes domaines et renforcer ainsi davantage le partenariat économique stratégique et même d'exception entre les deux pays. En effet, malgré une conjoncture internationale des plus moroses, les résultats exceptionnels enregistrés par les échanges entre l'Italie et l'Algérie en 2008 avec 11,6 milliards d'euros d'échanges commerciaux, viennent confirmer la solidité des relations économiques et commerciales entre les deux pays. Et tous les indicateurs montrent que l'année 2009 sera aussi fructueuse que l'année précédente, si ce n'est plus. Rien que pour le premier trimestre, une dizaine d'initiatives promotionnelles ont été organisées par le bureau pour la promotion des échanges de l'ambassade d'Italie, ICE d'Alger. L'Italie occupe ainsi la deuxième position des partenaires stratégiques de l'Algérie après le partenaire historique qu'est la France avec 16% des importations algériennes, mais aussi la deuxième position des plus grands clients de l'Algérie avec un volume de 8,6 milliards d'euros, après les Etats-Unis. C'est pour conforter la place de son pays comme premier partenaire économique de l'Algérie que l'ambassadeur de France, Xavier Driencourt, a effectué une tournée dans la région des Aurès qui l'a conduit dans les wilayas de l'Est. Le diplomate a alors tenu une séance de travail dans la wilaya de Batna, en présence des responsables de la Chambre de commerce et d'industrie «Aurès», d'opérateurs économiques et de concessionnaires locaux représentant des constructeurs automobiles français. A cette occasion, le chef de la mission diplomatique française en Algérie a exhorté les investisseurs français à poursuivre et multiplier leurs investissements en Algérie. Des investissements qui feront exploser le montant des échanges commerciaux qui a frôlé en 2008 les 10 milliards d'euros. Les activités diplomatiques dans le pays ne s'arrêtent pas là, puisque l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Alger, David D. Pearce, effectuera avec une importante délégation, une visite à Constantine les 13 et 14 du mois en cours. Prévu pour le mois de juillet dernier, ce déplacement a été reporté en raison du programme chargé de l'ambassadeur. Au programme de l'hôte de la ville des Ponts suspendus, une rencontre avec les autorités ainsi que des responsables locaux. Cette visite officielle permettra à l'ambassadeur et sa délégation de connaître les opportunités d'investissement hors hydrocarbures que recèle l'ex-Cirta. Un objectif affiché, coté américain, de diversifier ses secteurs d'investissement, qui ont été jusque-là marqués par le monopole des hydrocarbures.