ALGER - Le président du parti de la liberté et de la justice (PLJ) Mohamed Said a déclaré samedi que son parti participera aux élections législatives prévues le 10 mai prochain de manière "restreinte" dans seulement 30 wilayas du pays. Le PLJ a permis le retrait des imprimés de candidatures pour les prochaines échéances dans 20 wilayas seulement en attendant la décision finale pour les 11 autres wilayas et ce, en raison notamment des "difficultés financières" dont souffre le parti, a indiqué Mohamed Said dans une conférence de presse au siège du parti à Alger. "La participation du parti au prochain scrutin est préférable à son absence des législatives", a-t-il ajouté, soulignant que "les prochaines élections étaient "l'occasion de contribuer aux côtés des autres forces politiques à la réalisation des revendications pressantes du peuple pour un changement pacifique". Pour M. Said, le changement "requiert un travail de longue haleine loin de toute précipitation ou improvisation ou sentimentalisme". Le président du PLJ a réitéré, à cette occasion, son appel aux différents partis pour œuvrer à la réussite des prochaines législatives "loin de la fraude et pour l'institution d'un régime politique basé sur la transparence et la démocratie". Au-delà des résultats du parti à ces échéances le PLJ, fonde son action, selon son président, sur l'édification d'un parti "fort, sérieux et initiateur". S'agissant des garanties de transparence du prochain scrutin offertes par le pouvoir, le conférencier les a jugées "suffisantes", estimant cependant que le défaut résidait dans "ceux qui appliquent les lois et les dispositions prises pour garantir la transparence de ces élections". Concernant l'alliance avec d'autres partis politiques, Mohamed Said a indiqué que le parti consensuel, en allusion à son parti, "ne s'allie pas" mais reste ouvert à tous les courants nationaux tout en demeurant attaché à la concrétisation du programme du parti et à son édification. Le président du PLJ a, d'autre part, assuré qu'il ne se présentera pas aux prochaines législatives préférant laisser la place aux jeunes.