Les techniciens de la Fédération algérienne de tennis de table (FATT) ont mis l'accent, vendredi, sur la nécessité d'intensifier les stages de recyclage des entraîneurs et des techniciens supérieur en sport, pour être au diapason de l'évolution que connaît la discipline depuis quelques années. "Il faut reconnaître que le chapitre formation des cadres techniques, animateurs et entraîneurs — jadis maillon faible du tennis de table — a connu une nette amélioration, mais il nécessite encore davantage d'effort", se sont accordés à dire les membres de l'A.G de la FATT, lors de la séance ordinaire, tenue au siège du comité Olympique algérien (COA) et ponctuée par l'adoption des différents bilans de l'exercice 2011. Au préambule à cette préoccupation, le président de la séance et de la fédération, Brahim Nouioua avait, dans son bilan moral, exposé l'état des lieux dans le chapitre "formation" à tous les niveaux. Il a indiqué que depuis 2008 la FATT a participé à la formation de quelque 1000 cadres, mais concernant les entraîneurs (1er, 2e et 3e) degré (FATT/MJS), l'instance fédérale n'a pas reçu de demande. "Vu le nombre insignifiant de demandes (20 au minimum) de formation de ces techniciens offrant une compétence dans le domaine de la performance, ce volet n'a pas bien marché pour l'instant", a souligné M. Nouioua, lançant un appel aux pongistes nouveaux et anciens à se manifester pour le bien de la discipline. Pour sa part, l'entraîneur de l'équipe d'IC Réghaia, Mustapha Choukri a estimé que les anciens entraîneurs et techniciens supérieurs en tennis de table sont "les plus touchés" dans ce domaine. " On est là sur le terrain avec les athlètes que nous formons, mais nous avons besoin nous aussi de recyclage, car les méthodes de travail avec ses jeunes a beaucoup évolué sans nous, évidemment !", a-t-il relevé avec amertume. Par la suite, les membres ont débattu le rapport financier et ont noté plusieurs anomalies, relevées par le commissaire au compte, et qui sont dues, notamment, au refus de l'ancien secrétaire général de la FATT, démissionnaire, d'effectuer les passations avec son prédécesseur. "L'ancien secrétaire général de la FATT, démissionnaire, n'a jusqu'à présent (depuis janvier dernier) daigné effectuer les passations avec son remplaçant. On a saisi depuis quelques mois le ministère de tutelle pour nous régler ce problème, qui empêche l'actuel SG d'entamer son travail réglementairement", a expliqué le président de la commission des finances, Lyès Khenniche. "Le MJS a été saisi et l'ancien SG est normalement convoqué pour dimanche au siège de la fédération pour s'expliquer et effectuer les passations. Ce problème doit être réglé. Si l'ex SG n'adhère pas, il sera traduit en conseil de discipline", a expliqué à l'assistance, le représentant du MJS, Abdelkader Belbachir.