Le président du Front de la justice et du développement (FJD), M. Abdallah Djaballah, a réaffirmé mardi la volonté de son parti de former un gouvernement de coalition en cas de victoire aux élections législatives du 10 mai prochain. Invité de l'émission "Niqat ala al hourouf" (Points sur les I) de Radio Algérie Internationale, M. Djaballah a souligné la nécessaire mise à contribution de toutes les forces politiques dans la construction de l'Etat algérien, exprimant la disponibilité de son parti à coopérer avec les autres formations politiques. Concernant les listes électorales du FJD, M. Djaballah a fait savoir qu'elles avaient été déposées auprès des services concernés après leur finalisation au niveau des 48 wilayas du pays et à l'étranger. Le président du FJD a ajouté que les candidats avaient été choisis par les commissions de wilaya et la commission nationale selon des "critères préalablement établis". Il s'agit, a-t-il précisé, de "la compétence, la droiture, le degré d'adhésion aux principes du parti et la réputation du candidat". Il a, dans ce contexte, tenu à préciser que la proposition de son épouse comme tête de liste dans la wilaya d'Alger avait été motivée par "la compétence dont elle jouit et qui constitue pour le parti une condition sine qua non de candidature". S'agissant du financement de la campagne électorale des candidats du parti, M. Djaballah a indiqué que cet aspect sera pris en charge par les têtes de liste du FJD car ce dernier, a-t-il précisé, "ne dispose pas d'un budget national à cet effet". Le président du FJD a en outre affirmé que le programme du parti en prévision de la campagne électorale mettait l'accent notamment sur les secteurs sensibles pouvant servir de locomotive pour le développement de l'économie nationale, à savoir l'agriculture, le tourisme, l'industrie et les services. Concernant le travail de la Commission nationale de surveillance des élections, M. Djaballah a souligné la nécessité de mettre à la disposition de celle-ci tous les moyens à même de lui permettre de s'acquitter pleinement des missions qui lui sont dévolues afin d'"éviter que les résultats des élections soient contestés".