Le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, Kofi Annan, a indiqué que la cessation de la violence dans ce pays "semble être respectée", en soulignant que ce calme devait "être maintenu". "Je suis encouragé par les informations selon lesquelles la situation en Syrie est relativement calme et la cessation des hostilités semble être respectée", a déclaré M. Annan, dans un communiqué rendu public aux Nations unies à New York. Tout en appelant les syriens à "saisir cette chance", M. Annan a rappelé que "toutes les parties prenantes ont l'obligation d'appliquer totalement le plan en six points" pour régler la crise dans le pays, y compris "les clauses militaires du plan et l'engagement d'entamer un processus politique". L'émissaire international estimé que "l'heure est venue pour tous les Syriens de se rassembler dans l'espoir qu'ils puissent commencer à guérir leurs blessures et entamer une transition politique vers un régime politique démocratique et pluraliste". Il a ajouté que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon "demandera au Conseil de sécurité d'approuver le déploiement d'une mission d'observateurs de l'ONU dès que possible" pour surveiller ce cessez-le-feu. "Cela nous permettra d'agir rapidement pour initier un dialogue politique sérieux qui tiendra compte des préoccupations et des aspirations du peuple syrien", a-t-il relevé. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annoncé jeudi à Genève que le général norvégien Robert Mood effectuerait vendredi une visite en Syrie pour préparer l'arrivée d'observateurs internationaux chargés de vérifier le cessez-le-feu. Ban Ki-moon a jugé la situation sur le terrain "plus calme", peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu qui vise à mettre un terme aux violences qui secoue la Syrie depuis mars 2011. Le cessez-le-feu s'inscrit dans le cadre du plan de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue Arabe Kofi Annan. Le plan de M. Anna prévoit l'arrêt immédiat de toutes les formes de violence par les parties impliquées dans le conflit en Syrie, le lancement d'un dialogue politique et le retrait des forces gouvernementales des villes syriennes.