Le nouveau parti du Mouvement des nationalistes libres (MNL) préconise, au niveau de son programme électoral, ''un changement radical et profond des mécanismes du pouvoir'', notamment par la mise en place d'une nouvelle Constitution. Pour le MNL, agrée récemment, cette nouvelle Constitution doit ''répondre aux aspirations des Algériens quant à la protection de leurs valeurs, la consolidation des institutions de la République et la protection des libertés fondamentales''. Il a également appelé à mettre fin à "la légitimité révolutionnaire" dans l'exercice du pouvoir, en lui substituant "la légitimité politique" qui implique "la création d'un Etat républicain fondé sur l'alternance au pouvoir". Le MNL plaide à la fois pour un retour à un découpage électoral par daïra (et non par wilaya, comme actuellement) et pour un passage "graduel" du régime présidentiel à celui de parlementaire. La révision des "salaires et privilèges" des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) est également inscrite au programme du MNL. Au volet de l'éducation, le parti propose un nouveau mécanisme visant à assouplir l'actuel système qu'il juge "lent et intensif". Il propose, en outre, pour régler le problème des sureffectifs scolaires, la création de dix nouvelles classes pour chaque commune, afin de limiter l'effectif à vingt élèves par classe à l'horizon 2017. Par ailleurs, l'encouragement de l'investissement, le financement des projets et l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens constituent les lignes directrices du programme économique du MNL. Le même parti défend en outre un système de crédit sans intérêts au profit des jeunes diplômés notamment. S'agissant du pouvoir d'achat, il entend revaloriser le salaire minimum national garanti (SNMG), actuellement à 18.000 DA. Le MNL, présidé par Abdelaziz Ghermoul, participe aux élections législatives du 10 mai 2012 dans 44 wilayas avec plus de 450 candidats.
