L'Algérie et la République sahraouie ont signé, mardi à Alger, un accord-cadre de coopération commune pour l'année 2012 dans le domaine des études et recherches stratégiques. Cet accord-cadre a été signé, pour la partie algérienne, par le directeur du Centre de recherches stratégiques et sécuritaires (CRSS), M'hand Berkouk. Pour la partie sahraouie, le document a été paraphé par le président du Centre Seguiet El Hamra et Rio di Oro des études stratégiques et politiques, Mustapha Baba. L'accord entre les deux centres, valable une année, porte sur une coopération dans cinq domaines, notamment les échanges de recherches, d'expertises et d'analyses. Le CRSS s'engage, selon le document, à accompagner le Centre Seguiet El Hamra et Rio di Oro des études stratégiques et politiques en ce qui concerne sa création, son encadrement et la formation. La signature de l'accord a eu lieu au cours d'une rencontre de soutien à la cause sahraouie, organisée par la Commission nationale algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et l'ambassade de la République sahraouie en Algérie. "Cet accord-cadre de coopération commune vient en appui des multiples démarches visant la création des institutions de l'Etat de la République sahraouie", a déclaré le directeur du CRSS, M. Berkouk, insistant sur l'engagement de son centre envers la partie sahraouie. De son côté, le président du centre de recherche politiques et stratégiques sahraoui, M. Baba a qualifié l'accord d'"initiative d'une dimension particulière". "L'accord est une initiative d'une dimension particulière. Il permet d'avoir des possibilités d'étudier et de suivre les événements qui s'accélèrent, au niveau régional et international", a-t-il dit. Pour sa part, l'ambassadeur sahraoui à Alger, M. Brahim Ghali, a déclaré que l'accord signé entre les deux centres de recherche était de nature à "consolider les relations déjà fortes entre les deux peuples" sahraoui et algérien. "L'accord permettra aux deux centres d'éclairer l'opinion publique mondiale à travers des études et des recherches sur la justesse de la cause sahraouie", a indiqué M. Ghali.