L'Algérien Abdelaziz Khellaf, directeur général sortant de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) a été reconduit mardi à Marrakech à la tête de cette institution pour un nouveau mandat. M. Khellaf a été réélu par l'assemblée des actions de la BADEA en marge des travaux des réunions annuelles des assemblées financières arabes communes qui se tiennent à Marrakech, avec la participation de ministres arabes de l'économie et des finances dont M. Karim Djoudi, ministre des Finances et quelque 350 personnalités du monde de la finance et de l'économie. Les directeurs généraux du Fonds arabe de développement économique et social (FADES), du Fonds monétaire arabe (FMA), de la BADEA, de l'Organisme arabe d'investissement et de développement agricole (OAIDA) et l'Organisme arabe de Garantie des investissements et de crédits agricoles (OAGIGE) prennent part à ces travaux. La BADEA a été créée conformément à la résolution de la Sixième Conférence du Sommet Arabe, tenue à Alger, le 28 Novembre 1973. Son siège permanent est à Khartoum (Soudan). Financée par les Etats membres de la Ligue arabe, la BADEA vise notamment à contribuer au développement de la coopération économique, financière et technique arabo-africaine, au financement du développement économique dans les pays africains, à encourager la participation des capitaux arabes dans le développement économique africain et à la fourniture de l'assistance technique nécessaire au développement de l'Afrique. Les travaux des assemblées des institutions financières arabes portent notamment sur les moyens de renforcer la coordination entre les pays arabes aussi bien dans l'élaboration des politiques financières que dans le renforcement des investissements inter-arabes. Les ministres de l'Economie et des Finances des pays arabes en qualité d'administrateurs de leurs pays au sein de ces institutions devront examiner lors des travaux qui se déroulent à huis clos divers de points relatifs aux activités de ces institutions notamment l'adoption des rapports annuels de leurs activités financières, leurs comptes de clôture, leurs budgets administratifs outre la nomination de leurs contrôleurs financiers.