OUED - Le président du Front pour le changement (FC), Abdelmadjid Menasra, a estimé, jeudi à El-Oued, que "le changement est devenu une priorité qui ne saurait être reportée". Animant un meeting de campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain, M. Menasra a indiqué que le changement dans notre pays "a été déjà trop repoussé" et que ce report est "contre la volonté du peuple et contre les faits de la réalité". "Repousser encore une fois le changement, signifierait la poursuite de la corruption et l'avancée vers l'inconnu", a lancé le président du FC, faisant référence à des exemples de scandales de corruption ayant éclaté dernièrement. Pour M. Menasra, "l'Algérie est un pays riche, mais son peuple est pauvre", pointant du doigt le phénomène de la corruption qui, dit-il, "empêche que la richesse du pays ne produise la richesse du peuple". Il a ajouté que "même si effectivement réalisations, il y a, d'énormes sommes d'argent ont été englouties", avant de soutenir que "le discours des réalisations a perdu de son sens" avec l'apparition de ce qu'il a qualifié de "crises de la pomme de terre et du carburant". Pour cela, "le changement est devenu une question prioritaire, afin que les jeunes ne meurent pas de désespoir", a encore indiqué M. Menasra qui a fait état, dans ce même contexte, d'un "complot contre les élections", de l'intérieur, pour pousser le peuple à "désespérer du changement à travers ces élections". "Un complot que les partisans du boycott mettent à exécution, même sans le savoir", estime M. Menasra. Le président du FC a, enfin de son intervention, émis le vœu que le 10 mai prochain marque "le triomphe du peuple et sa réussite à opérer le changement et à ouvrir la voie à l'institution d'une Algérie pour tous".