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La crise s'exacerbe après le rejet par la junte des propositions de la Cédéao
Publié dans Algérie Presse Service le 30 - 04 - 2012

La crise au Mali, née du coup d'Etat mené le 22 mars dernier par des militaires contre le président Amadou Toumani Touré, s'est exacerbée dimanche après le rejet par la junte des propositions de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
L'ex-chef de la junte militaire au Mali, le capitaine Amadou Haya Sanogo, a fait part samedi de son refus des décisions prises par les chefs d'Etat ouest-africains lors d'une réunion tenue jeudi dans la capitale ivoirienne Abidjan. "Toutes les décisions prises à Abidjan ont été prises sans concertation avec nous", a déclaré le capitaine Sanogo.
"Je ne suis pas d'accord avec l'arrivée des soldats de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest". "Aucun soldat étranger ne foulera le sol du Mali sans une demande du gouvernement malien", a souligné l'ex-chef de la junte militaire.
Le capitaine Sanogo a également rejeté la décision de la Cédéao de fixer la période de transition à douze mois, jusqu'à la tenue d'élections présidentielle et législatives, affirmant qu'il prendrait ses "responsabilités" à l'issue du mandat constitutionnel du président malien par intérim Dioncounada Traoré, investi le 12 avril à Bamako.
La Constitution malienne prévoit qu'en cas de vacance du pouvoir, le président par intérim doit organiser des élections dans un délai de 40 jours maximum après sa prise de fonction mais l'accord de sortie de crise conclu le 6 avril entre la junte et la Cédéao reconnaissait que ce délai "n'était pas tenable".
Lors d'un sommet jeudi à Abidjan, les chefs d'Etat de la Cédéao, ont annoncé le déploiement "immédiat" d'une force régionale au Mali, où le putsch du 22 mars a favorisé la chute du Nord il y a un mois aux mains de rebelles touareg et de groupes armés. Il s'agit d'aider à "sécuriser les organes de la transition et le gouvernement intérimaire", formé mercredi par le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, et de "parer à toute éventualité dans l'hypothèse de l'usage de la force pour le recouvrement de l'intégrité territoriale du Mali", a expliqué le président de la commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo.
La Cédéao a également décidé à l'issue de son sommet de fixer la période de transition au Mali à 12 mois, jusqu'à la tenue d'élections présidentielles et législatives.
Le "Front uni pour la Démocratie et la République (FUDR)", rassemblant des opposants au coup d'Etat, s'est félicité de la décision de l'Afrique de l'Ouest d'envoyer une force dans le pays afin de sécuriser la transition. "C'est une bonne chose", s'est réjoui le porte-parole FUDR, Kassoum Tapo, estimant que "l'arrivée de ces troupes permettra d'éviter une fragilisation de la transition".
Le porte-parole a regretté de n'avoir pas été associé à la formation du nouveau gouvernement, accusant le Premier ministre de transition de ne pas avoir "joué collectif". Toutefois, a-t-il précisé, "nous ne sommes pas opposés au gouvernement et nous allons le juger sur les actes et l'essentiel que sont la situation au Nord, l'organisation des élections à la fin de transition et le retour effectif des militaires dans les casernes".
Mercredi dernier, le Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra a formé un gouvernement d'union nationale, dont la tâche principale sera de résoudre la crise dans le nord du pays.
Cette équipe gouvernementale comprend notamment trois militaires, qui détiennent les postes de la Défense, de l'Administration territoriale (Intérieur) et de la Protection civile.
Le Premier ministre avait assuré que sa "priorité absolue" est la reconquête totale de l'intégrité du territoire Malien, dont la partie nord est occupée et contrôlée par divers groupes armés. Ces groupes qui ont profité du coup de force des militaires à l'encontre du président Amadou Toumani Touré, ont pris le contrôle des trois régions administratives composant le Nord : Kidal, Gao et Tombouctou.
Vendredi, une source sécuritaire malienne avait affirmé qu'un nouveau groupe d'individus armés était entré dans la ville de Tombouctou (nord) à bord d'une centaine de véhicules. Ce groupe armé avait, selon des médias, pris jeudi le contrôle des entrées est et sud de Tombouctou. Les entrées nord et ouest ainsi que le reste de la ville étaient encore tenus par deux autres groupes armés.


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