Les travaux de construction d'un nouvel hôpital de 240 lits seront prochainement lancés à Aïn Defla, a annoncé lundi le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière (MSPRH), Djamel Ould Abbès, lors d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya. "La décision de construction d'un nouvel hôpital à Aïn Défla a été prise par le président de la République et les travaux commenceront incessamment", a précisé, dans un point de presse, M. Ould Abbès. Une fois achevée, cette nouvelle infrastructure, qui sera réalisée pour un coût de 5,5 millions de DA, viendra "soutenir" l'ancien hôpital de la ville, a indiqué le ministre, précisant que ce dernier, bien qu'en bon état, "ne peut plus répondre aux doléances des habitants en raison de l'augmentation de leur nombre". Faisant remarquer que 15.000 insuffisants rénaux sont en attente d'une greffe rénale, M. Ould Abbes a, lors de la visite effectuée au service de dialyse de l'hôpital "Mekkour Hamou" (ancien hôpital de la ville de Aïn Défla), estimé "nécessaire" l'encouragement de la greffe rénale à partir de donneurs cadavériques. "Il est évident qu'un malade est très contrarié dès lors qu'il reste perpétuellement branché à un appareil, sachant que la solution ne peut résider que dans la greffe d'organes", a-t-il soutenu. "C'est, entres autres, la mission dévolue à l'Agence nationale de greffe d'organe créée récemment", a-t-il rappelé, ajoutant qu'outre la société civile, la mobilisation des secteurs de la Santé, de la Communication et des Affaires religieuses reste "indispensable" pour mener à bien un travail d'information et de sensibilisation. Au personnel contractuel de l'hôpital qui l'interpellait sur le problème de sa titularisation, le ministre s'est, par ailleurs, montré "réconfortant", assurant que les contractuels seront titularisés "dans le cadre de la réglementation en vigueur". Auparavant, M. Ould Abbès avait visité une clinique privée d'hémodialyse, au sein de laquelle fonctionnent 11 générateurs, plus connus sous l'appellation de "reins artificiels". A la lumière des explications fournies au ministre, deux (2) insuffisants rénaux ont été greffés et un troisième, présent dans cette structure de santé depuis trois mois, le sera prochainement.