Le sélectionneur de l'équipe nationale de football, le Bosnien Vahid Halilhodzic, a indiqué mercredi qu'il assumait "entièrement" la défaite concédée dimanche à Ouagadougou (Burkina Faso) face au Mali (2-1), en match comptant pour la 2e journée (Gr H) des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. "J'assume entièrement la responsabilité de cette défaite. Nous nous sommes pourtant bien préparés pour décrocher un bon résultat là-bas", a affirmé le coach national lors d'un point de presse tenu à Alger. En s'inclinant face aux "Aigles" maliens, la sélection nationale a subi son premier revers, depuis la désignation de Vahid Halilhodzic à sa tête en juillet 2011. "C'est une défaite amère, surtout que nous avions la possibilité de revenir avec un bon résultat. C'était assez difficile pour une équipe inexpérimentée comme la notre qui a manqué de concentration, de rigueur, et surtout de détermination devant le Mali, qui, il faut l'avouer, était plus fort que nous sur le plan physique", a t-il ajouté, précisant que les "conditions climatiques dans lesquelles s'est déroulé le match ont influé sur l'issue de la rencontre". "Nous aurions pu tuer le match en première période", a-t-il enchaîné, "si Slimani n'avait pas raté devant des buts vides, mais la réalité est là, il faut l'accepter, et surtout en tirer les enseignements pour repartir du bon pied". Appelé à justifier les changements apportés à l'équipe entrante face au Mali, par rapport à celle alignée face au Rwanda (4-0), Halilhodzic estime qu'il n'avait pas "trop de solutions". "Je n'avais pas trop de cartes en mains. J'ai décidé de faire jouer Bougherra, qui revient d'une blessure, vu son gabarit et son capital expérience. A propos de Bouzid, c'était naïf de ma part si j'ai préféré Hachoud à ses dépens, vu que ce dernier ne pouvait pas rivaliser avec des Maliens, impressionnants physiquement", défendant ses choix en affirmant qu'il a aligné "la meilleure équipe pour gagner". Optimisme pour la suite du parcours En dépit de ce revers, Halilhodzic se dit optimiste pour la suite du parcours, d'autant qu'il aura largement le temps de colmater les brèches, notamment sur un plan défensif, de plus en plus contesté. "Cette défaite ne remet rien en cause, bien au contraire, elle va nous aider pour progresser. C'est vrai que nous venons de brûler un joker, mais il nous reste encore des chances pour nous rattraper. Nous devons aller chercher au moins quatre points de nos deux déplacements, et gagner impérativement chez nous, pour espérer nous qualifier pour le prochain tour", a t-il souligné. "Cette équipe a de l'avenir devant elle, je suis sûr que d'ici à trois ou quatre ans, elle sera beaucoup plus performante, et sera capable de réaliser d'excellentes statistiques à l'extérieur, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui". Prié de révéler les enseignements à tirer de la défaite face au Mali, Halilhodzic retient l'irrégularité de certains joueurs à l'extérieur. "Malheureusement, certains éléments expriment moins leur talent à l'extérieur, ils sont appelés à se libérer à l'avenir. En plus, j'ai constaté que nous manquons terriblement de concentration sur les balles arrêtées, ce qui nécessite plus de rigueur. Nous devons travailler davantage pour nous corriger". Lors de son prochain rendez-vous, l'Algérie accueillera la Gambie vendredi au stade Mustapha Tchaker de Blida (20h30), en match retour du second tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2013.