La lutte légitime du peuple sahraoui pour sa liberté et son indépendance a été au centre des travaux de la 67e session de l'assemblée générale de l'ONU qui a souligné l'urgence de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination. Le président de l'Afrique du Sud, Jacob Zuma, a appelé "la communauté internationale à soutenir la lutte menée par le peuple sahraoui pour l'autodétermination", a indiqué dimanche l'Agence de presse sahraouie (SPS). Il a dans ce sens souligné "le soutien de son pays à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté", a ajouté la même source. Le président namibien, Hifikempunye Pohamba, a quant à lui exprimé "la préoccupation de son pays quant à la privation du peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance", appelant à "la mise en œuvre inconditionnelle et immédiate du plan de paix onusien et à l'organisation d'un référendum libre et régulier au Sahara occidental". Pour sa part, le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a souligné "l'engagement de son pays à poursuivre son soutien en faveur d'une solution juste, durable et acceptable par les deux parties (Polisario-Maroc) qui tient compte du droit des sahraouis à l'autodétermination conformément aux principes de la charte de l'ONU". Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Hamadi Ould Hamadi, a souligné "le soutien total de son pays aux efforts du secrétaire général de l'ONU et de son envoyé spécial pour le règlement de la question sahraouie". Il a ajouté que la Mauritanie "suit avec intérêt" l'évolution de la situation au Sahara occidental, souhaitant une solution juste et durable à même de garantir la sécurité dans la région et contribuer à l'édification d'un Maghreb arabe prospère. Le premier ministre du Mozambique,Oldemero Baloi, a fait part de la préoccupation de son pays pour le retard enregistré en ce concerne l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental, accepté par les deux parties sous l'égide de l'ONU. Le ministre des Affaires étrangères de l'Uruguay a souligné quant à lui que "toute solution à la question sahraouie doit être conforme au droit international et aux décisions de l'ONU. Le règlement du conflit au Sahara occidental doit se faire dans le cadre du respect de la volonté du peuple sahraoui et de ses droits, a-t-il indiqué, ajoutant que son pays était en faveur d'une solution juste, durable et acceptée par les deux parties au conflit.