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Bouteflika dénonce la violation du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination M. Abdelaziz lance un appel pour mettre fin à la tragédie des Sahraouis
Le règlement du problème sahraoui passe inévitablement par l'exercice du peuple sahraoui à son droit à l'autodétermination. C'est la position de l'Algérie réaffirmée une fois de plus par le chef de l'Etat. Dans une intervention lue en son nom par le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, au sommet spécial de Kampala en Ouganda sur les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées internes en Afrique, le chef de l'Etat a abordé la situation des Sahraouis. Il n'a pas manqué de qualifier les entraves au plan de règlement onusien de «violation du droit» du peuple du Sahara occidental «à choisir librement et démocratiquement son destin». Le prédisent de la République réitérera l'engagement de l'Algérie à secourir et assister «les réfugiés sahraouis, en attendant que cette question puisse trouver une solution définitive qui ouvrira la voie à leur retour dans leur pays, aujourd'hui occupé». Quant au règlement du conflit sahraoui, le président Bouteflika a, une fois de plus, rappelé qu'il «passe, inévitablement», par l'exercice par le peuple du Sahara occidental de «son droit inaliénable à l'autodétermination», réitérant le «plein soutien» de l'Algérie aux efforts du secrétaire général de l'ONU et à son envoyé personnel visant à promouvoir une solution définitive et durable au conflit du Sahara occidental. Le chef de l'Etat a, par ailleurs, récusé «les solutions du prêt-à-penser et l'instrumentalisation politique des questions humanitaires pour justifier des interventions étrangères ou pour servir de couverture à des ingérences dans la conduite des affaires intérieures d'Etats souverains». Par ailleurs, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé, de son côté, la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à la tragédie du peuple sahraoui colonisé depuis plus de trois décennies et soumis aux plus atroces des répressions et de confiscation des libertés fondamentales de l'homme, a rapporté jeudi l'agence de presse sahraouie SPS reprise par l'agence de presse algérienne APS. Intervenant jeudi au sommet extraordinaire de l'Union africaine sur les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées internes en Afrique, M. Abdelaziz a appelé l'ONU, l'UA et le gouvernement marocain à «mettre fin à la tragédie» du peuple sahraoui, à «la répression de ses libertés et aux violations des droits humains dans la partie occupée de son territoire», souligne SPS. Ceci est possible, selon le président sahraoui, par «l'organisation d'un référendum d'autodétermination approuvée par l'Union africaine et les Nations unies, pour lesquels la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental, la Minurso, surveille actuellement le cessez-le-feu entre les deux armées au Sahara occidental», ajoute la même source. Il a également appelé le Maroc à «mettre un terme à ses violations des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, et libérer tous les prisonniers politiques sahraouis, en particulier le groupe des sept, que Rabat se prépare à traduire devant une cour martiale pour le seul motif d'avoir visité leurs familles dans les camps de réfugiés sahraouis», indique la même source. Le président sahraoui a également renouvelé sa demande à l'ONU d'intégrer la surveillance des droits de l'Homme et des libertés fondamentales dans la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso). G. H.