Des chercheurs réunis mardi à l'université de Batna dans le cadre du 7ème colloque international du génie électrique et électronique ont recommandé la création d'une section algérienne de l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers). Le président de ce colloque de deux jours, Dr. Said Drid, du département électrotechnique de l'université de Batna, a indiqué à l'APS qu'il est "temps d'ouvrir, en Algérie, une section de cette importante association d'envergure internationale à laquelle 280 chercheurs algériens adhèrent à titre individuel". Il a ajouté que d'autres pays ayant un nombre moindre d'adhérents, ont déjà ouvert une section locale de l'IEEE. Leila Mokhnache, professeur d'électrotechnique à l'université de Batna, a souligné, pour sa part, en tant que membre de l'IEEE, que l'ouverture en Algérie d'une section de cet organisme qui rassemble des universitaires et des hauts cadres d'entreprises, "constituera sans doute une aide pour la documentation et la recherche" et sera "un puissant stimulant aux étudiants et aux universités qui organisent des colloques dans ces disciplines". Dr. Amina Chentir, spécialiste en électronique à l'université de Blida, a relevé, de son côté, "les difficultés de payer en devises les adhésions à l'IEEE", estimant à ce propos que le colloque de Batna est "une occasion de sensibiliser les universités algériennes à £uvrer résolument en faveur de l'ouverture d'une section de l'IEEE en Algérie". L'intervenante a précisé qu'en 2011, un professeur en électronique de l'université de Constantine, le Pr. Abdelmalek Khezzar, avait déjà lancé l'idée d'une telle initiative qui devrait voir le jour en février 2013, a-t-elle souhaité. Le 7ème colloque de Batna sur le génie électrique et électrotechnique a été ouvert par une série de communications portant, notamment, sur les énergies renouvelables et le génie électrique et électrotechnique. Ce colloque qui en est à sa septième édition, est organisé par l'université de Batna tous les deux ans.