Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, a présenté dimanche un exposé sur le budget de son secteur devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), selon un communiqué de l'APN. Les financements accordés au ministère de l'Education nationale dans le cadre de l'examen du budget de gestion pour l'année 2013 "s'élèvent à 628 milliards de DA, soit une baisse de 46, 3 %", a indiqué M. Baba Ahmed lors de son exposé. Ces financements "représentent 15, 95 % du budget de fonctionnement de l'Etat sans comptabiliser les charges communes" permettant ainsi au secteur d'occuper "la deuxième place après la Défense nationale", a souligné le ministre, précisant que ce taux représente en même temps 3, 89 % du PIB. Lors de l'exposé il a été précisé, selon le communiqué, que le secteur bénéficiera de 4309 nouveaux postes budgétaires en 2013 pour voir le nombre global de postes ajoutés au secteur dans le cadre de la loi de finances 2012 et de la loi de finances complémentaire de la même année, passer à 652.179 postes. Le ministre a, par ailleurs, estimé à 90 % les dépenses consommées du budget de gestion pour l'année en cours jusqu'au 31 août dernier. S'agissant du budget d'équipement, le représentant du gouvernement a indiqué que l'autorisation du programme de l'ordre de 89,5 milliards de DA sera répartie sur : l'éducation (structures administratives, la formation et l'informatique) et un programme de réévaluation des structures de l'éducation en cours de réalisation, contre 135 milliards de DA pour les crédits de paiement. Le nouveau programme comprend, selon le ministre, d'importantes opérations, dont la réalisation de 200 écoles primaires, 100 CEM, 50 lycées et 50 cantines scolaires et l'installation de 148 groupes électrogènes au niveau des établissements éducatifs dans les wilayas du sud, outre les opérations assurées chaque année par le ministère, telle la garantie du matériel éducatif nécessaire, la restauration des anciennes structures et le renouvellement des équipements. Parmi les préoccupations exprimées par les membres de la commission, "les programmes éducatifs chargés qui ne permettent pas à l'élève d'exercer d'autres activités et le problème inhérent à la qualité des repas servis dans les internats et demi-pensionnats. Les problèmes liés aux "difficultés rencontrées dans l'enseignement des langues étrangères dans le sud" et "l'impact du retard enregistré dans la réalisation des établissements éducatifs dans certaines régions, comme la surcharge des classes" ont également été soulevés.