L'Algérie sera présente au festival des cinémas d'Afrique du "pays d'Apt" (Sud de la France), prévu du 8 au 14 novembre prochain, par une série de films algériens, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance et plus de 50 ans du cinéma algérien, lit-on sur le site électronique du festival. Les films algériens "Chronique des années de braise" (1975) de Mohamed Lakhdar Hamina et "Le repenti" (2012) et "Bab el oued city" (1994) de Merzak Allouache, outre "Rengaine" de Rachid Djedani, "Meeting autorisé" et "Allez les femmes" de Amal Kateb sont en lice dans le concours des longs métrages. Parmi les films en compétition dans la catégorie des documentaires, "1962 de l'Algérie française à l'Algérie algérienne" (2012) de Malek Bensmaïl et "Demande à ton ombre" (2012) de Lamine Ammar Khodja. Cette session verra la projection de 5 courts métrages de jeunes amateurs déjà projetés aux 10èmes rencontres cinématographiques de Béjaïa (2012). Il s'agit de "J'ai habité l'absence deux fois" de Drifa Mezenner, "Djoûu" de Djamil Beloucif, "Khouya" de Yanis Koussim, "Brûleurs" de Farid Bentoumi et "La parade de Taos" de Nazim Djemaï. Prennent part à ce festival plusieurs réalisateurs algériens à leur tête Merzak Allouache, Lamine Ammar Khodja, Malek Bensmaïl et Amal Kateb qui participeront également au débat qui suivront la projection de leurs films. Un débat sera consacré au cinéma algérien sous le thème "Le cinéma algérien aujourd'hui" avec la participation de Merzak Allouache, Amal Kateb, Nazim Djemaï et Djamil Beloucif, ainsi que Samir Ardjoum, directeur technique des rencontres cinématographiques de Béjaïa et Jacques Choukroun académicien de l'Université de Montpellier historien du cinéma. La direction du festival a organisé un programme spécial Algérie qui a duré 3 jours et a pris fin dimanche avec la projection de 4 films, "Le Charbonnier" (1976) de Mohamed Bouamari, "Tahya Ya Didou" de Mohamed Zinet (1971), "Le vent des Aurès" (1966) de Mohamed Lakhdar Hamina et "Avoir 20 ans aux Aurès" (1972) de René Vautier. Ces films ont été projetés, en présence de Boudjema Karèche, ancien directeur de la cinémathèque d'Alger (1978-2003). Cette session sera marquée par la participation de 44 films de différents pays africains dont, le Sénégal, le Nigeria, le Maroc, la Tunisie et le Togo. Institué en 2002 le festival vise à faire connaitre les réalisateurs africains et leurs films.