Le président de l'association des parents de détenus et de disparus sahraouis, Abdessalam Omar, a affirmé dimanche que le rejet par l'Assemblée générale de l'ONU de l'admission du Maroc au Conseil des droits de l'homme "est une condamnation directe" des violations graves des droits de l'homme commises par le Royaume du Maroc dans les régions occupées du Sahara occidental. Les "graves violations" des droits de l'homme perpétrées par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental, voire "à l'encontre de citoyens marocains" et dont la véracité a été confirmée par les comptes rendus des rapporteurs onusiens et du centre Robert Kennedy, étaient à l'origine du rejet de l'admission du Maroc au Conseil des droits de l'homme, a indiqué le responsable sahraoui cité par l'Agence de presse sahraouie (SPS). Les rapports ont révélé "tous les types de torture, d'enlèvement et de violations commis par le Maroc" contre les citoyens sahraouis, a-t-il ajouté. Le Conseil des droits de l'homme est une institution relevant de l'ONU chargée des droits de l'homme. Il compte 47 pays membres élus périodiquement tous les trois ans à la faveur d'un vote de l'Assemblée générale de l'ONU.