Alger, la capitale algérienne, a encore besoin de 40 milliards de DA pour gérer et récupérer toutes les eaux usées de la ville, et déversées en mer, a indiqué lundi le directeur de l'Hydraulique, Smail Amirouche. "Pour terminer le volet épuration des eaux usées, on a encore besoin de 40 milliards de DA", a-t-il précisé à l'APS en marge d'une table ronde sur le "Plan Bleu" qui concerne tous les plans d'aménagements et les projets qui devraient résoudre le problème lié à l'eau dans la capitale. "Nous allons dépenser énormément d'argent pour récupérer ces eaux", a-t-il dit, soulignant que le plan prévoyait d'introduire une technique de traitement à l'ultra-violet en vue d'obtenir une eau potable. Pour récupérer ces eaux déversées dans la mer, trois nouvelles stations d'épuration sont en cours de réalisation, qui s'ajouteront aux trois existantes. L'objectif étant d'arriver, d'ici à 2016, à récupérer 100% ces eaux pour les utiliser pour l'agriculture et l'irrigation des espaces verts, a expliqué M. Amirouche. Le plan Bleu qui fait partie du plan stratégique de la capitale à l'horizon 2029, porte sur l'alimentation de la ville en eau potable, la reconquête du trait de côte, l'assainissement des eaux usées, le traitement des eaux pluviales, la réutilisation des eaux épurées, la problématique des inondations et l'aménagement des Oueds. Concernant l'alimentation en eau potable, M. Amirouche a estimé que la capitale "est définitivement sécurisée", indiquant que le taux de raccordement au réseau AEP a atteint 99% et la dotation a atteint 175 litres/habitant alors que l'alimentation est assurée en H24. Néanmoins, "quelques points de vigilance sont à observer". Il s'agit de la surexploitation de la nappe et de l'économie de l'eau. Pour la reconquête du trait de côte, le plan bleu compte apporter des solutions pour le stabiliser. Les analyses ont pu mettre en évidence un recul généralisé du trait de côte sur la baie d'Alger depuis 1972. Ce phénomène est d'autant plus marqué au niveau de Bordj El Kiffan (est d'Alger) de -6,5 mètres/an et de l'Oued El Harrach moins 3 mètres/an. La poursuite de ce phénomène d'érosion met en danger les maisons situées en bordure littorales, notamment près des falaises rocheuses. Pour lutter contre l'érosion et anticiper les phénomènes futurs de remontée du niveau des eaux, le plan prévoit des actions complémentaires comme la protection des falaises par des techniques végétales et la réalisation de digues en enrochement ou confortement des digues existantes. M. Amirouche a cité quelques solutions déjà entamées telles que l'aménagement des plages de Bab El Oued et de La Sablette en espace récréatifs. Concernant les inondations, le plan bleu compte mettre en place des opérations d'aménagement des Oueds, la réalisation des réseaux d'évacuation des eaux pluviales et des bassins de retenues tout le long des autoroutes pour diminuer les inondations. Pour l'aménagement des cinq Oued que compte la capitale, M. Amirouche a fait savoir que le projet de l'Oued El Harrach a déjà été entamé, alors que les études sont achevées et certaines en cours d'achèvement pour les autres oueds. "Ces études seront soumises prochainement au gouvernement pour débloquer les financements nécessaires", a-t-il indiqué. L'aménagement de l'Oued Beni Messous d'une longueur de 11 kilomètres devrait coûter 7 milliards de DA, alors que celui de Oued Ouchaiah (6 kms) nécessiterait 5,5 milliards de DA. "Aujourd'hui, nous avons éradiqué le problème de l'AEP à Alger, celui de l'assainissement des eaux usées est en voie de disparition, mais il reste deux problèmes majeurs : l'aménagement des Oueds et la lutte contre les inondations", a résumé M. Amirouche. Néanmoins, "quelques points de vigilance sont à observer". Il s'agit de la surexploitation de la nappe et de l'économie de l'eau. Pour la reconquête du trait de côte, le plan bleu compte apporter des solutions pour le stabiliser. Les analyses ont pu mettre en évidence un recul généralisé du trait de côte sur la baie d'Alger depuis 1972. Ce phénomène est d'autant plus marqué au niveau de Bordj El Kiffan (est d'Alger) de -6,5 mètres/an et de l'Oued El Harrach moins 3 mètres/an. La poursuite de ce phénomène d'érosion met en danger les maisons situées en bordure littorales, notamment près des falaises rocheuses. Pour lutter contre l'érosion et anticiper les phénomènes futurs de remontée du niveau des eaux, le plan prévoit des actions complémentaires comme la protection des falaises par des techniques végétales et la réalisation de digues en enrochement ou confortement des digues existantes. M. Amirouche a cité quelques solutions déjà entamées telles que l'aménagement des plages de Bab El Oued et de La Sablette en espace récréatifs. Concernant les inondations, le plan bleu compte mettre en place des opérations d'aménagement des Oueds, la réalisation des réseaux d'évacuation des eaux pluviales et des bassins de retenues tout le long des autoroutes pour diminuer les inondations. Pour l'aménagement des cinq Oued que compte la capitale, M. Amirouche a fait savoir que le projet de l'Oued El Harrach a déjà été entamé, alors que les études sont achevées et certaines en cours d'achèvement pour les autres oueds. "Ces études seront soumises prochainement au gouvernement pour débloquer les financements nécessaires", a-t-il indiqué. L'aménagement de l'Oued Beni Messous d'une longueur de 11 kilomètres devrait coûter 7 milliards de DA, alors que celui d'Oued Ouchaiah (6 kms) nécessiterait 5,5 milliards de DA. "Aujourd'hui, nous avons éradiqué le problème d'AEP à Alger, celui de l'assainissement des eaux usées est en voie de disparition, mais il reste deux problèmes majeurs : l'aménagement des Oueds et la lutte contre les inondations", a résumé M. Amirouche. Le schéma directeur relatif à la stratégie de réhabilitation de la ville d'Alger qui s'étend de 2009 à 2029 est réparti en quatre étapes de cinq ans chacune. La première de ces phases, 2009-2014, coïncide avec la célébration cette année du cinquantenaire de l'indépendance du pays. Elle est essentiellement axée sur la reconquête du front de mer de la capitale avec des opérations portant, en particulier, sur la réhabilitation du centre historique d'Alger comme la Casbah, la restauration des équilibres écologiques, le réaménagement urbain de certains quartiers implantés autour des grands équipements publics, la mise en oeuvre d'un plan d'éclairage moderne et le macro maillage du transport urbain en commun.