Le journaliste et écrivain Mohamed Farah est décédé mardi à l'âge de 80 ans des suites d'une longue maladie. Signataire de la rubrique "Khataa wa Sawab" (faux et vrai) au journal El Chaab qu'il a intégré à la première heure, le défunt animait également l'émission "Loughatouna El djamila" (notre belle langue) à la chaîne une de la radio nationale. Il était également enseignant de sciences islamiques. Il a écrit plusieurs articles de presse sur la langue arabe qu'il a défendue avec ferveur. Le regretté est l'auteur d'un guide conçu à l'attention des journalistes et a occupé des fonctions dans plusieurs institutions nationales dont le Haut conseil islamique et la présidence de la République. L'ancien directeur général du journal Echaab, Azzedine Boukerdous a rendu hommage, dans une déclaration à l'APS, au défunt qui s'est distingué par "sa haute moralité et son éthique professionnelle". De son côté l'ancien secrétaire d'Etat à l'information, Azzedine Mihoubi a rappelé que le regretté était également connu pour sa modestie et son haut sens professionnel. Le défunt sera inhumé mercredi dans sa ville natale dans la wilaya de Jijel. Le défunt Mohamed Farah a formé plusieurs générations (Mohamed Said) ALGER - Le ministre de la Communication, Mohamed Said a indiqué mardi que le défunt Mohamed Farah "a formé plusieurs générations qui s'étaient imprégnées de son savoir et de ses orientations éclairées". "C'est avec une affliction profonde que j'ai appris la nouvelle du décès de Mohamed Farah, cet enseignant engagé qui a voué sa vie à l'enseignement des fondements de la langue arabe", écrit M. Mohamed Said dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt. "Le défunt s'était spécialisé dans la langue arabe qu'il a su inculquer aux enfants, à l'école et aux plus grands alors qu'il était en charge de son enseignement aux employés au milieu des années soixante avant de poursuivre son parcours au quotidien Echaab où sa contribution dans un style accessible était appréciée de tous", poursuit le ministre. Le défunt a occupé des fonctions au sein du secrétariat général du gouvernement où il s'employait à réviser tous les documents rédigés en langue arabe, puis au Haut conseil islamique avant d'intégrer l'association des oulémas musulmans, rappelle le ministre. Il était un exemple de droiture et sa haute moralité lui a permis de gagner le respect et l'estime de tous ses collègues et étudiants, ajoute en substance le ministre qui rappelle également la générosité du défunt qui partageait ses connaissances religieuses dans un esprit de large tolérance. En cette pénible circonstance, je prie Dieu le Tout-puissant d'accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de l'accueillir en Son vaste Paradis et de prêter réconfort aux siens", ajoute le ministre dans son message.