Le ministre de l'Habitat et de l'urbanisme, Abdemaldjid Tebboune, a affirmé mercredi que les pouvoirs publics œuvraient à transcender le problème des assiettes foncières destinées à la construction qui se pose au niveau d'Alger et dans d'autres grandes villes du pays. Dans une déclaration à l'APS à l'issue d'une rencontre avec une délégation italienne, le ministre a souligné que les autorités de la wilaya d'Alger avaient consacré quelque 600 ha pour la construction de 60.000 logements dans différents sites de la banlieue de la capitale et s'étendant aux wilayas de Blida et Boumerdes, alors que dans la wilaya d'Oran il est prévu la construction d'une nouvelle ville d'une capacité de 60.000 à 70.000 logements. La construction d'une autre nouvelle ville est prévue dans la wilaya d'Annaba (Dhraa Errich) sur une superficie de 1400 ha, a-t-il ajouté. Le ministre a affirmé que ces assiettes foncières nouvellement créées permettront de réaliser des projets d'habitations "dans les normes souhaitées" et mis l'accent sur la nécessité de créer des cités variant de 1000 à 4000 logements dotées de toutes les commodités et équipements nécessaires (éducation, santé, sécurité, sports, etc.). M. Tebboune a démenti toute révision du prix du mètre carré bâti dans les contrats conclus avec les partenaires étrangers, précisant toutefois que la hausse du prix du mètre carré est prévue uniquement dans les travaux d'infrastructures (écoles, centres de santé, etc.) et d'aménagements (assainissements) "ce qui permettra aux partenaires étrangers d'obtenir des bénéfices appréciables parce qu'ils auront réalisé des cités complètes et non de simples logements. Le coût du mètre carré est compris aujourd'hui entre 36.000 et 42.000 DA et peut varier d'une région à une autre selon le relief. Le ministre a justifié la révision du coût par rapport au début du millénaire par l'augmentation des prix du ciment et du fer, la révision du salaire minimum, bien que l'assiette foncière continue de bénéficier du soutien de l'Etat.