Le long métrage de fiction "Yema", de l'algérienne Djamila Sahraoui, et le documentaire "Les trois guerres de Madeleine Riffaud" du français Philippe Rostan ont reçu, jeudi à Alger, les premier prix du 2e Festival international du cinéma d'Alger (FICA), dédié au film engagé. La réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui a reçu le prix du meilleur long métrage de fiction pour "Yema", un drame familial dans lequel elle interprète le rôle principal, tandis que le documentaire "Les trois guerres de Madeleine Riffaud" , consacré au parcours de la militante et reporter de guerre française, Madeleine Riffaud, a reçu le premier prix de la sélection documentaire. Lors d'une cérémonie à laquelle a pris part la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et les membres du commissariat du festival, le jury, présidé par Djamel Eddine Merdaci pour la sélection des longs métrages de fiction et Kamel Dahane pour la sélection documentaire a décerné un prix spécial du jury pour chaque catégorie. Ces distinctions sont revenues au cinéaste palestinien Marcel Khleïfi qui a présenté la fiction "Zindeeq", projeté en film d'ouverture, et au documentaire "L'Indochine, sur les traces d'une mère" du béninois Idrissou Mora-Kpai. Le jury de la sélection des longs métrages de fiction a, par ailleurs, décidé d'attribuer un prix honorifique aux frères Taviani (Italie) qui ont présenté la fiction "César doit mourir" mettant en scène des détenus d'un quartier de haute sécurité devenus comédiens d'un jour. Organisée du 6 au 13 décembre, la seconde édition du Fica a vu la projection dans deux salles à Alger de 23 œuvres cinématographiques dont 10 longs métrages de fiction et 13 documentaires.