La recherche d'une meilleure vie est le thème qui caractérise les quatre courts-métrages, projetés mardi à la cinémathèque d'Oran dans le cadre de la compétition de la sixième édition du Festival d'Oran du film arabe (FOFA). Le film algérien "Vie sans vie" d'Akram Zaghba aborde une catégorie de femmes ayant choisi l'émigration, notamment en France à la recherche d'une vie meilleure vie, à travers l'histoire d'une jeune algérienne, Nadia (rôle campé par l'actrice Malika Belbey) qui quitte l'université pour réaliser son rêve d'épouser un jeune émigré en France. Son vœu exaucé, sa vie à l'étranger devint un enfer à cause du mari qui la maltraite et l'angoisse d'être expulsée de la France qui la poursuit. Le court-métrage "El Djazira" (ile), réalisé par Amine Sidi Boumediène relate, en 33 minutes, l'histoire d'un homme qui se retrouve dans une île lointaine ne sachant pas déterminer sa position et qui, après de longues peines regagna l'Algérie pour découvrir beaucoup de changements comme l'émigration devenue le rêve de nombreux gens. Le court-métrage égyptien "Ana hawit" du réalisateur Mohammed Oussama Mohammad Es-Selmaoui, produit par l'université française en Egypte, peint des scènes tristes d'un artiste vétéran qui vit une situation difficile et se rend au Caire à la recherche d'une vie meilleure qu'il tente de réaliser par la célébrité. Son périple débute entre les discothèques pour réaliser un rêve et un désir qu'est la musique et le chant, pour qu'à la fin il se contenta de jouer des notes avec son luth. Le film 'Woudjouh" (figures) du réalisateur jordanien Said Ennadjmi traite, quant à lui, la question de l'exode rural pour trouver de meilleures conditions de vie partant d'une conviction que la ville est synonyme de bien-être. Le bédouin "Moufdhi" vit une obsession pour un exode vers une zone touristique riche en monuments et sites splendides qui peut lui procurer et à sa famille une vie meilleure. Ce court-métrage décrit en 16 minutes des scènes de la vie simple des bédouins au Sahara "El Bathrae" (Jordanie).