Les membres de la délégation égyptienne participant à la 6ème édition du Festival d'Oran du film arabe (FOFA) ont affirmé que cette manifestation culturelle et artistique est une meilleure occasion pour le rapprochement des peuples arabes. Lors d'une conférence de presse lundi soir, ils ont valorisé le rôle du FOFA dans la relance de l'échange culturel et artistique interarabe, soulignant que c'est "le seul festival" qui s'intéresse exclusivement au cinéma et aux films arabes. L'acteur Samih Essariti a exprimé son souhait que cet espace cinématographique puisse contribuer davantage à un rapprochement arabe, ajoutant que le cinéma, porteur d'un "message de paix", est en mesure de "réunir ce que la politique a désuni". L'actrice Rania farid Chawki a déclaré que la pérennité et la réussite du festival cinématographique d'Oran est l'ambition de tous les cinéastes arabes dont les Egyptiens, soulignant que cet espace se concentre sur le film arabe en tant que vitrine favorisant l'évolution et la prospérité du 7ème art arabe. L'actrice Wafae El Hakim a estimé, de son côté, que le FOFA joue un grand rôle dans le renforcement de l'ouverture du cinéma arabe, appelant à davantage d'initiatives pour renouer avec le public arabe à travers une bonne gestion de distribution et de circulation des films dans les pays arabes. La délégation égyptienne a évoqué, par ailleurs, les multiples problèmes qu'affronte le cinéma égyptien dont la censure et les répercussions des mutations politiques et sociales sur le cinéma et l'art en général. Le cinéma égyptien participe à la 6e édition du FOFA avec deux longs-métrages, "El shooq" de Khaled El-Hagar et "El Khouroudj li ennahar" (Sortie au jour) de Hala Lotfi et trois courts métrages, "Froid de janvier" de Roumani Saad, "Khamsa Oua Khemissa" de Hicham Haddad et "Ana hawit" de Mohamed Oussama et Mohamed Selmaoui.