Des partis politiques ont salué samedi l'intervention des forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP), au site gazier d'In Amenas (Illizi) pour libérer les otages retenus par des terroristes depuis mercredi. Ainsi, le Front de libération nationale (FLN) s'est félicité de l'intervention menée par les forces spéciales de l'ANP, qui s'est soldée par la libération des otages retenus par un groupe de terroristes dans le site gazier de Tiguentourine, dans la wilaya d'Illizi, et de la mise hors d'état de nuire de leurs ravisseurs. Dans un communiqué rendu public samedi, à l'issue de la réunion de son bureau politique, le parti du FLN a salué "avec force la décision souveraine algérienne (...) relative à l'intervention menée par l'institution de l'ANP et l'ensemble des corps de sécurité, pour libérer les otages et mettre hors d'état de nuire les terroristes qui avaient investi le site gazier". Le FLN "n'aura de cesse de condamner les voix étrangères, officielles et non officielles", qui reprochent à l'Algérie "son intervention, menée souverainement et à l'intérieur de son territoire, contre les terroristes". Pour sa part, le Rassemblement de l'Espoir de l'Algérie (TAJ) a indiqué que l'intervention des forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP) au site gazier d'In Amenas (Illizi), avait "évité à l'Algérie une catastrophe", dont les conséquences "auraient été désastreuses sur le pays". "L'intervention des forces spéciales de l'armée a évité à l'Algérie une catastrophe, dont les conséquences auraient été désastreuses sur le pays, sur la région et sur le monde", a affirmé à la presse, M. Ghoul, en marge d'une réunion du bureau politique du TAJ. "L'opération contre les terroristes pour la libération des otages a été menée avec célérité et sagesse par des éléments chevronnés et au professionnalisme avéré", a-t-il ajouté, estimant que c'était une opération "extrêmement sensible et complexe". Pour M. Ghoul, la prise d'otages au site gazier d'In Amenas (Illizi), visait à "déstabiliser" l'Algérie et à "fragiliser la paix et la stabilité", chèrement acquises, après des années de lutte contre le terrorisme. Le Rassemblement national démocratique (RND) a loué, également, la position des autorités algériennes, à sa tête le Président de la République, pour avoir été "un rempart contre cette agression sur nos édifices économiques et prise en otages les travailleurs". "Le RND salue la décision des autorités pour avoir été le rempart contre cette agression sur nos édifices publics et la prise en otage de travailleurs, à travers une intervention rapide et décisive pour éliminer les terroristes", a écrit le parti dans un communiqué. Le secrétaire général du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdessalem a aussi salué, lors d'une conférence de presse, l'intervention de l'armée, estimant que cette action est survenue au "moment opportun" sinon "le bilan des victimes aurait été plus lourd". Il a critiqué, dans ce sens la position, de la France qui a appelé "à l'ouverture d'une enquête" sur ce qui s'est passé à In Amenas, en s'interrogeant sur les raisons d'une telle attitude de la part de la justice française, alors que les évènements se déroulaient sur "le territoire d'un pays souverain". De son côté, le secrétaire général du mouvement El Islah, Hamlaoui Akouchi a indiqué que l'Algérie était "plus visée actuellement que par le passé, par des parties étrangères pour la déstabiliser", appelant, à cet effet, les citoyens "à se mobiliser et se solidariser avec les autorités pour protéger le pays". Un groupe terroriste composé de trente deux d'individus de différentes nationalités avait attaqué le site, mercredi tôt dans la matinée, et pris en otages les travailleurs, nationaux et expatriés, de l'usine de gaz de Tiguentourine. De jeudi à Samedi, 685 travailleurs algériens et 107 étrangers, ont été libérés après l'intervention des forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP). Les trente-deux (32) terroristes composant le groupe terroriste ont été neutralisé, alors que le bilan provisoire de cette opération déplore le décès de vingt-trois (23) personnes.