Le ministre de l'Education nationale, M. Abdellatif Baba Ahmed, a indiqué qu'il n'était pas question pour l'heure d'arrêter un seuil des cours pour les classes terminales, ajoutant que les cours pour les candidats au baccalauréat s'arrêteront le 2 mai prochain. "Il n'est pas question" pour l'heure d'arrêter un seuil des cours concernés par les épreuves du baccalauréat session juin 2013, a affirmé le ministre dans une déclaration à la presse en marge de la présentation de son programme sectoriel devant la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'Assemblée populaire nationale (APN). "Il n'y a pas eu de protestation ni de troubles au cours de l'année scolaire pour lesquels un seuil des cours concernés par les épreuves doit être arrêté", a-t-il soutenu, ajoutant que les établissements d'éducation étaient en mesure de terminer les programmes prévus pour les classes terminales. Après le baccalauréat blanc prévu le 9 mai, une commission nationale dressera un rapport englobant tous les établissements pour décider de la nécessité ou non d'arrêter un seuil des cours concernés par les examens, a encore fait savoir le ministre indiquant qu'il n'y aura pas de recours au rachat ni à une deuxième session. M. Baba Ahmed a ajouté que son département procèdera à partir du 3 février à l'évaluation du processus de réformes engagées depuis 2003 dans le secteur en concertation avec les partenaires pour débattre notamment de la réduction du volume horaire et certains thèmes prévus au titre du programme général. Les consultations débuteront sous forme de rencontres au niveau des établissements scolaires et déboucheront sur des conférences régionales puis des assises nationales du 9 au 11 avril prochain a-t-il expliqué. Le ministre a présenté un aperçu des acquis du secteur et des résultats des réformes qui bien que satisfaisants, dénotent certaines carences à combler à l'avenir relatives à la surcharge des classes et l'amélioration de la qualité d'enseignement. Concernant la déperdition scolaire le ministre a souligné l'impératif de sensibiliser certains parents à l'importance de la formation professionnelle après l'échec scolaire de leurs enfants. Il a par ailleurs réaffirmé son engagement à poursuivre le dialogue avec les syndicats du secteur pour examiner les revendications acceptables et de leur apporter des solutions idoines dans le cadre de la loi. Près de 75% des revendications des travailleurs du secteur ont été satisfaites, a t-il rappelé ajoutant que les préoccupations en suspens seront soulevées au gouvernement dans les prochains jours.